dimanche 2 avril 2017

les pêcheuses de perles

ou Ama comme on les appelle au Japon

des femmes qui   plongent dans l'eau froide pour aller chercher des perles  aux abords de  l îlle de Mikimoto près de Toba City


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en ne portant qu'un  fundoshi (un pagne) qui leur permet de nager plus librement et plus facilement,  d'autant plus facilement que, par rapport à leurs collègues masculins,  elles possèdent  moins de gras les rendant plus de résistantes au froid






Pour retenir leurs cheveux: des tenugi

Les ama vont ,dans un premier temps, déposer  dans les huitres des graines  que, dans un deuxième temps, elles iront chercher lorsque les huitres auront terminer leur méticuleux  travail de les transformer en perles.


 

Les temps ont changé bien entendu, modernité  s'impose: fini les jolies sirènes qui se jetaient nues dans les eaux : elles sont maintenant  vêtues d' habitsqui les protègent de la basse température  et cachent leur  pétillante beauté ou....... leur âge

puisque les ama peuvent  longtemps pratiquer le  difficile métier de pêcheuse de perles, parfois   au-delà de 90 ans.  Elles ont, alors, acquis  une capacité respiratoire plus grande que celle des jeunes filles qui ne peuvent  retenir le souffle   plus  de   2 minutes.   En sortant de l'eau, au moment d'aspirer l'air,  elles émettent un léger  sifflement qu'on appelle Isubuo

Si vous croyez que votre petite amie ou votre femme est la perle rare c'est bien tant mieux....  pour elle et pour vous.  Mais les perles les plus  rares sont, sont à mon avis,  les ama qui n'ont pas froid aux yeux et ne craignent pas de plonger dans  l'eau glacée pour  aller cueillir les perles  que  vous aller peut-être  un jour donner  à votre perle rare..





1 commentaire:

  1. 14 h 28 - 2/4/2017 - Et après ça on dira qu'autrefois les femmes restaient à la maison à s'occuper des bébés et à faire le ménage.
    Mimi

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