jeudi 30 mai 2013

soleil..soleil ...

Enfin le soleil après une semaine de pluie et de froid.  C'est à croire que le printemps joue à cache-cache et que l'été se fait prier comme un enfant trop gâté.  Gâté de quoi dites-moi?

J'ai donc profité de cet éclairci humide et ensoleillé pour marcher un peu dans les rues à la recherche de quelques trouvailles puisque c'est le FTA le festival trans amérique actuellement.   Suis arrivée en retard pour un évènement musical qui se déroulait à la grande Bibliothèque.
Étouffée un peu par la chaleur, j'ai pris le métro. C'est fou ce qu'on peut rencontrer  dans le métro.
Un jeune homme qui transporte son chat qui miaule à tout venant, un couple qui, tant bien que mal, déménage une table à café,  un autre avec son rouli-roulant et moi qui les regarde sans les entendre puisque j'écoute mon walk man (walk woman?).  Le monde du métro c'est tout un monde en soi.  Il faudra bien un jour que j'essaie d'imaginer et d'écrire une histoire sur la vie du métro.

Une petite photo  au carré Berri  (Place Émilie Gamelin).... des jongleurs jonglant avec ce qu'ils peuvent
Pour ceux que cela intéresse, un des  jeux d'échec géants.    Joueur  recherché, préférablement pas timoré,parce qu'il y a foule pour observer
et puis Grumman 78.
Un coin de ciel dévoilant un bout du sommet de  l'église qui jouxte l'édifice de l'Université du Québec à Montréal (UQAM)

 C'est qui Emilie Gamelin vous demandez-vous soudainement?  Son nom au complet: Emilie Tavernier Gamelin est la religieuse fondatrice des Soeurs de la Providence de Montréal.  A vécu de l800 à l851.

  Chemin presque obligé par le quartier gai.
voici le fameux dôme de  boules roses qui recouvre la rue piétonnière
Et sous ce dôme, que de choses insolites.  Un violoncelliste qui transporte son instrument vers je ne sais quoi. 
Un interview filmé.
et de nouvelles oeuvres d'art


La Plateau c'est aussi l'imprévu parfois désagréable.  Voici un accident coin Sherbrooke et Bordeaux.
Et des ambulances et des pompiers qui, à toute heure du jour et de la nuit, gueulent à tout rompre "tassez vous c'est urgent".   Évidemment, quand on est situé à  deux coins de rue de l'hôpital Notre Dame et à même distance côté sud d'une station de pompier,  faut s'attendre à avoir de l'activité sonore.C'est aussi cela la vie au centre-ville pour ceux qui y habitent.



dimanche 19 mai 2013

souvenirs montréalais


Au début de la semaine, le troncon de la rue Ste-Catherine qui traverse d'ouest en est le fameux quartier gai, commencait à revêtir ses habits de  fête.  Les ouvriers s'affairaient à clouer, scier pour  monter  les terrasses des restos.   Tout au long du trajet, formant comme une coupole, des centaines de   banderoles où s'enfilent des milliers de boules roses qui traversent d'un côté de la rue à l'autre.
Rue Saint-Denis hier, il y avait parade de mode.  On se préparait à recevoir l'orchestre qui devait donner le ton au défilé.


L'été est bien là cette fois-ci.  Déjà, partout, c'est l'annonce de  la série des festivals qui  vont se dérouler,sans arrêt,  au cours des  prochains mois.  Présentement c'est le festival accès Asie.   La semaine prochaine ce sera les nuits blanches de Montréal.

Déambulant sur  la rue Saint-Denis (entre Mont-Royal et Sherbrooke), rue qui traverse le Plateau du nord au sud, je me permets de faire un petit   détour qu'on pourrait qualifier de retour aux sources.   Le quartier s'est beaucoup transformé depuis mon départ,  il y a plus de 50 ans.  De quartier pauvre et ennuyeux, il devenu ce quartier chic dont tout le monde parle (Le Plateau), ce quartier tant recherché avec ses condos et ses maisons  hors de prix.   Voici un bout de la rue  Drolet.
Les maisons ont presque toutes  été coquettement rénovées. Sauf quelques-unes dont  la maison que nous avons habitée, comme si elle s'entêtait obstinément  à  ne pas de suivre le mouvement.  A rester  figée telle qu'elle est dans ma mémoire
3835 Drolet (logis du dernier étage).  On jurerait un décor d'une pièce de Michel Tremblay.  A l'arrière, côté ruelle, un  petit changement: les hangars d'antan  ont été détruits.
Et la taverne au coin  de la rue qui s'est aussi donnée un nouvelle vocation

Après tant d' années, je ne reconnais presque plus la rue où j'ai passé, pourtant, mon adolescence. 

Mais le café Cherrier a toujours sa place au coin des rues Cherrier et Saint-Denis.
Le  rendez-vous depuis toujours des intellos, des artistes.

et de nouveaux restos:
Voici La Brasserie Cherrier qui a pris la  place de feu le resto la Fontaine de Joannie
Sur la route du retour (rue Sherbrooke),   quelques photos des  maisons style victorien.
avec leurs magnifiques corniches qui se découpent fièrement sur fond de ciel bleu.
Un bref arrêt devant le bâtiment qui, jadis, abrita la Bibliothèque nationale, pour admirer son architecture exceptionnelle et devant celui de l'hôpital Notre-Dame.
1922 peut -on y lire.  Des milliers de montréalais on vu le jour dans cet hôpital qui a, bien sûr, depuis  pris un coup de  vieux mais sans rien perdre cependant  de son cachet particulier.

Montréal capable de  se dévoiler  à l'oeil qui se montre un tant soit peu attentif.









vendredi 10 mai 2013

par lafontaine: ca bouge

M'étant mise à la course à pied, le parc Lafontaine à quelques minutes de chez moi, m'offre généreusement une diversité de parcours qui rend la chose beaucoup plus agréable.  Et me permet de faire s des rencontres toutes aussi agréables.

Hier, un joueur de tamtam assez habile a rythmé  le pas de ma course et égayé   tout mon trajet.  Il m'a beaucoup parlé de son tambour qui venait d'Afrique.  Un peu plus loin,  ce  sont  des bambins de garderie qui, sous l'oeil vigilant de leur surveillante, défilent tant bien que mal, accrochés au cordon qui les relie ou qui  jouent autour de la piscine, pour l'instant, encore tristement vide.
Hier près du dog run, j'ai croisé  un couple  résident de Bufflalo, qui faisait  courir son magnifique berger allemand. Selon ce que je j'ai su, il avait repéré le dog run sur le site internet de Montréal. On a échangé sur Montréal et convenu de se parler sur  skype afin que la gentille buffaloenne puisse pratiquer son francais.
Et puis ces charmants petits  sourires de connivence entre joggeurs qui se croisent.   Un foisonnement de personnes et d'activités dans le Parc Lafontaine,  à toute heure.
Jogger c'est plus que jogger  dans le parc, c'est entrer en contact avec le coeur du Plateau.

Aujourd'hui surprise, la partie est du parc (celle  la plus près de chez moi) était encerclée d'autobus. Sur le terre plein ,  une scène en montage pour accueillir des musiciens. A question posée, la réponse fut: on attend les marcheurs de la manifestation des tiersmodialistes.  Des quoi ? et oui des tiers modialistes.  C'est en arrivant chez moi que j'ai compris de quoi on parlait:


http://oxfam.qc.ca/marche-2013


   Course à pied terminée, douche et je ressors pour mieux comprendre ce que cela voulait dire. Voici ce que j'ai vu.


Faut pas oublier la bouffe tout de même.

Emprutant la fameuse rue Mont Royal, enfin c'est le face à face  avec les  tiersmondialistes je devrais dire les jeunes tiersmondialistes.






il y a même des  échassiers tiersmondialistes. 

Et le déguisement  est toujours de mise.   Voici   ... woman prête à s'envoler vers le tiers monde.

Qui dira qu'il ne se passe rien sur le Plateau?
Au Centre ville se déroulent actuellement  le festival asie accès et celui des films.
mais cela sera une autre histoire.


dimanche 5 mai 2013

petit tour du Village

Le soleil se fait de plus en plus  chaud et nous colle à la peau.   Il darde de tous ses feux  l'asphalte de Montréal.  Si la tendance se maintient l'été sera tout aussi chaud que l'hiver fut froid. Et dire que nous avons un climat tempéré.  Tempéré si l'on fait la moyenne annuelle.

Après quelques jours occupés à autre chose (notamment à amorcer mon programme de  course à pieds), je me suis rendue  au Village  hier pour y chercher quelques aliments. Parce que  dans le village, on y trouve  certains  raffinements qu'on ne trouve pas ailleurs ,  même sur le Plateau.  

Le village gai qu'on appelle le Village s'étend  sur une dizaine de rue




Si on regarde bien la carte il  va de   la rue Berri à la rue Delorimier (ouest-est), de la rue Maisonneuve au boulevard René Lévesque (nord-sud).

C'est d'ailleurs le secteur où j'ai grandi jusqu'à l'âge de 12 ans (Beaudry et Ontario).   Celui du Faubourg à la mélasse dont je ferai le tour prochainement.  Mais c'était bien avant l'implantation du Village.

N'ayant pas fait hier  tout le secteur  du Village (que je complèterai éventuellement)   voici un apercu de ce qu'on peut trouver parmi les nombreux restaurants, les nombreuses boïtes de nuit, commerces au Village gai.

Ce dernier restaurant à la devanture aux  visages moulés,KILO maintenant appelé  l,000  GRAMMES  vend  parmi les meilleurs gâteaux et tartes en ville.  Et  des desserts très sécuritaires pour ceux qui sont allergiques aux noix.   Free of nuts comme on dit.

Voici la boîte de nuit la plus connue et la plus fréquentée du secteur

Logée dans un ancien bâtiment postal: un monument qui a vu sa vocation changer radicalement.  Son nom est assez évocateur quant à cette nouvelle vocation tardive.

un autre cabaret couru



C'est vers les année l980  que le Village s'est vraiment implanté du côté est de Montréal.  De mai à septembre, la rue Sainte Catherine est , qui en est l'artère principale, est fermée et devient rue piétonnière.  Spectacles et activités de tout genre s'y déroulent quotidiennement sous l'oeil des nombreux couples gais qui sirotent leur café ou autre chose  sur les terrasses de la rue.
Sans parler de l'apothéose de ces activités,  la journée de la fierté gai avec son défilé, ses costumes tape à l'oeil   fièrement étalés.
Cela n'est qu'une partie et parmi  la plus visible du village,  mais il y en  a bien d'autres  à découvrir.

Et puis c'est toujours agréable  pour les couples de même sexe de se promener sans craindre le regard et le jugement  des autres.  Le Village c'est leur village.




Gai, gai, le Village gai.