samedi 31 mai 2014

le parc s'éclatte

en ce 31 mai où le soleil ne savait plus où donner du rayon.  Le parc Lafontaine, lui,  ne savait plus où donner de la fête.  Parce qu'il était envahi de partout. . " Tabarouette comme le disait  un itinérant qui, sous l'effet de l'alcool, avait la démarche houleuse et la vision pas mal mélangée.   De yousse qui est l'chemin?"  Parce que les chemins étaient pas mal pleins.
 Dans leur coin, les courts de tennis  étaient bondés.  Dans l'autre, on s'amusait au baseball.
Un peu plus loin, au volley ball
Les  joueurs de pétanque qui, hier encore,  s'amusaient à pétanquer,   avaient cédé la place aux plus jeunes.
et aux familles qui pic nicaient



En back ground, des  musiciens qui  jouaient un p tit air d'été

Un voisin , un peu parti, se tortillait au suivant le  tempo

Les chiens, non plus,  n'étaient pas en reste.  Ils se faisaient aller la queue à qui mieux mieux  et  qui, comme leur maîtres et maîtresses, socialisaient entre eux dans la rue ou dans le fameux dog run Lafontaine.
Envoye  ma Jeannette, met ton rouge à lèvres, on s'en va voir le festival de la BD au parc Lafontaine.

y paraît qu'y a pas  de danseuses à claquette mais qu' y a  toutes sortes  bandes dessinées et qu'on peut même  s'amuser à dessiner

Pis si  t'es ben fine et tu fais pas ta Jeannette, après je t'emmène rue Duluth manger  une crème glacée chez Léo ou bedon   du chocolat chez Chloé.
Pis comme chus pas regardant, ben après, quand on aura sera fatigué du parc Lafontaine, on ira  manger  de l'Afhgan au  restaurant du coin..
Viens pas m'dire que c'était pas une belle journée ma Jeannette: collés, collés    sur le banc du parc Lafontaine ,à s'raconter des histoires et à r'garder le monde passer
et  la fontaine du parc Lafontaine, les canards  qui, eux aussi,   se donnaient en spectacle.


jeudi 29 mai 2014

paix méditative

Sous le soleil de l'après-midi, au coeur du Chinatown, une méditation transcadentalement chinoise.

Au coeur de Ville-marie, une invitation à la faune canine
 le centre-ville de Montréal, un centre full de  surprises

mercredi 28 mai 2014

Un vent d'art

a soufflé en cette fin de session à la galerie VAV de Concordia où les élèves exposent leurs dernières réalisations sur le thème de :  The city of Jerusalem












et à  la galerie Simon Blais où m'attendaient de grands esprits créateurs

 

Une galerie comme je les aime:  personne d'autre que moi et les oeuvres des maîtres,  en tête-à-tête intime dans un  silence quasi religieux  qui aide à  s'apprivoiser et s'apprécier.

Moi et Miro

Moi et  Riopelle


En face de la galerie un restaurant au  nom   portant à la rêverie fanstasmique 
Soupçon cochonnement artistique dans ma vie d'hier....

Et artistiquement émouvant  cette  d'une exposition au cimetière Mont-Royal de photographies du cimetière qui avait lieu en fin de semaine.   La photo gagnante (de Micheline Trépanier), particulièrement belle et  touchante, rend bien l'atmosphère d'un cimetière...



mardi 27 mai 2014

Amène-moé sus la Maine

Embarque  on ira pas vite, on va aller se faire voir sus la Maine dans le quartier des restos et des bars.  J'ai pas dit dans le Maine (aux USA), j'ai dit sus la Maine. On va  peut-être finir par savoir ce  qu'elle a de si spectaculaire cette rue principale  qui s'appelle boulevard (nommé ainsi en 1906) et qui traverse  la ville (de ville St-Laurent au fleuve St-Laurent) comme une longue cicatrice, depuis 1672. Divisant la ville en deux: l'est et l'ouest.  C'est au boulevard  Saint Laurent (communément appelée la Maine) qu'on remet le compteur à zéro (d'où  partent les numéros du côté ouest et du côté est de la ville)ce qui  autrefois, de manière symbolique,  séparait le côté français du côté anglais.   

 De par sa position stratégique, le boulevard St-Laurent est aux confins de tous les genres et de toutes les cultures.  Il passe dans   le  quartier chinois,le quartier italien (la petite Italie),  le quartier red light, et , depuis peu,   dans  le quartier des spectacles ,  égrenant  tout au long de son trajet bars, restos et commerces.
 Bien qu'elle  ait travaillé fort à se mettre à la page et au  goût du jour , qu'elle se soit   soigneusement fait restripper, par bout,  corps et  visage la Maine  a, néanmoins,  conservé des rides, marques  restantes de  son passé  de red light.  Sur la Maine, c'est connu, même aujourd'hui,  on y trouve n'importe quoi et son contraire.
 

On ne peut pas passer sur   la Maine,  tronçon centre-ville, sans faire un arrêt comme des milliers de montréalais et touristes, chez  Schwartz pour se payer  un smoked meat aux épices schwartziennes et une frite bien grasse.  Et pourquoi pas   un  Pepsi.
Sans  fouiner dans ses  épiceries comme celle des  4 frères qui a pignon sur boulevard depuis belle lurette comme c'est le cas également de la  vieille Europe.


Comme une verrue au milieu du paysage, une entreprise qui fabrique des  pierres tombales.

Affichant un graffiti qui ne laisse pas beaucoup de place à  interprétation.
 La Maine c'est la Maine. C'est là  où tout devient  possible.  Tant et si bien que je me suis laissée aller à goûter  à ma première poutine (végétarienne s.v.p.).
qui , je vous l'avoue m'a laissé un arrière-goût de revenez-y pas..  . Une poutine, pourtant,  de Frites alors.

Après un lunch aussi bourratif , oh la la,  vaut mieux prendre  un peu d'air pollué de la rue  si on veut survivre à  l'expérience

 
Ou s'arrêter au  petit parc portugais pour se reposer  un peu  la panse surchargée

Un avant-goût du quartier portugais que nous reverrons bientôt.

La Maine  mesdames et messieurs, c'est la Maine.  Il faut savoir prendre le temps de la découvrir pour comprendre de  quel asphalte elle est faite.  Et pour apprendre à l'aimer d'un amour inconditionnel..

lundi 26 mai 2014

dis-moi comment tu t'appelles sur le Plateau

et j'ferai mon possible pour te dire  qui tu es....
ouais, c'est pas toujours évident  quand on regarde les noms des magasins sur le Plateau.  Originaux, coquins, surprenants.... parfois charmants et attendrissants.. ça dépend.
Pour le fun, je vous présente des annonces accrocheuses. Certaines sont parlantes, d'autres sont  plutôt intrigantes parce qu'elles ne  semblent   pas avoir, du moins à prime abord,  de rapport avec la chose vendue. Dans ces cas-là, moins révélateurs,  vous laisse le soin ou le plaisir de deviner justement  la chose en question.... et dans quelques jours, quand  vos méninges atrocement torturées seront  fatiguées, je pourrai, sur demande, éclaircir le mystère.  Le Plateau:  berceau de l'imagination et de la folie...plateaunienne...

























Il y a la Grande Culture , la culture de jardin légale ( légumes), illégale  (pot),   la culture du peuple et  et il y a  aussi la culture  de garage qui, ici , n'est pas   une sur voie d'évitement mais sur la rue Mont-Royal.