mardi 27 mai 2014

Amène-moé sus la Maine

Embarque  on ira pas vite, on va aller se faire voir sus la Maine dans le quartier des restos et des bars.  J'ai pas dit dans le Maine (aux USA), j'ai dit sus la Maine. On va  peut-être finir par savoir ce  qu'elle a de si spectaculaire cette rue principale  qui s'appelle boulevard (nommé ainsi en 1906) et qui traverse  la ville (de ville St-Laurent au fleuve St-Laurent) comme une longue cicatrice, depuis 1672. Divisant la ville en deux: l'est et l'ouest.  C'est au boulevard  Saint Laurent (communément appelée la Maine) qu'on remet le compteur à zéro (d'où  partent les numéros du côté ouest et du côté est de la ville)ce qui  autrefois, de manière symbolique,  séparait le côté français du côté anglais.   

 De par sa position stratégique, le boulevard St-Laurent est aux confins de tous les genres et de toutes les cultures.  Il passe dans   le  quartier chinois,le quartier italien (la petite Italie),  le quartier red light, et , depuis peu,   dans  le quartier des spectacles ,  égrenant  tout au long de son trajet bars, restos et commerces.
 Bien qu'elle  ait travaillé fort à se mettre à la page et au  goût du jour , qu'elle se soit   soigneusement fait restripper, par bout,  corps et  visage la Maine  a, néanmoins,  conservé des rides, marques  restantes de  son passé  de red light.  Sur la Maine, c'est connu, même aujourd'hui,  on y trouve n'importe quoi et son contraire.
 

On ne peut pas passer sur   la Maine,  tronçon centre-ville, sans faire un arrêt comme des milliers de montréalais et touristes, chez  Schwartz pour se payer  un smoked meat aux épices schwartziennes et une frite bien grasse.  Et pourquoi pas   un  Pepsi.
Sans  fouiner dans ses  épiceries comme celle des  4 frères qui a pignon sur boulevard depuis belle lurette comme c'est le cas également de la  vieille Europe.


Comme une verrue au milieu du paysage, une entreprise qui fabrique des  pierres tombales.

Affichant un graffiti qui ne laisse pas beaucoup de place à  interprétation.
 La Maine c'est la Maine. C'est là  où tout devient  possible.  Tant et si bien que je me suis laissée aller à goûter  à ma première poutine (végétarienne s.v.p.).
qui , je vous l'avoue m'a laissé un arrière-goût de revenez-y pas..  . Une poutine, pourtant,  de Frites alors.

Après un lunch aussi bourratif , oh la la,  vaut mieux prendre  un peu d'air pollué de la rue  si on veut survivre à  l'expérience

 
Ou s'arrêter au  petit parc portugais pour se reposer  un peu  la panse surchargée

Un avant-goût du quartier portugais que nous reverrons bientôt.

La Maine  mesdames et messieurs, c'est la Maine.  Il faut savoir prendre le temps de la découvrir pour comprendre de  quel asphalte elle est faite.  Et pour apprendre à l'aimer d'un amour inconditionnel..

1 commentaire:

  1. 8 h 45 - 29/5/2014 - Les 4 frères existent encore. N'étaient-ils pas sur Van Horne????? Beurk! la poutine mais comme je dis toujours "Il faut essayer au moins une fois". J'ai déjà visité le quartier portuguais il y a bien des années et je n'ai gardé en souvenir que mon mal de dos... wash!!!!
    Mimi

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