Ce matin , quand je suis sortie, j'ai trouvé dans le jardin, un hibou qui me regardait fixement de ses grands yeux de hibou triste, bien assis sur un tas oeufs de Pâques. Il tenait une pancarte sur laquelle était inscrit
JOYEUSES PÂQUES
Bou hou hou a dit-il hululé en me voyant ce qui, en language humain, voulait dire: ''voudrais - tu, s'il te plaît souhaiter, de ma part, une belle journée à tous tes suiveux et suiveuses"
Pendant que certains se préparent à faire face à la chaleur qui s'annonce accablante pour l'été prochain, d'autres qui se prélassent à longueur d'annnée sous un ciel ensoleillé, se préparant à prendre le large..vêtus de leurs plus beaux habits du dimanche ou plutôt de leurs plus beaux costumes Channel.
C'est pour eux que Channel va, le 2 mai prochain, présenter à Marseille sa dernière mouture de vêtements croisières. Un défilé qui, à chaque année, s'inspire d'un sport qui est loin d'être le patin à roulettes mais plutôt du style Formule 1 ou skate board .
En l931, Gabrielle Channel se liait d'amitié avec le producteur de film Goldwyn, ce qui lui a valu de dessiner les costumes de 3 de ses films : Palmy days, Tonight or never, the Creeks had a world for them. Et c'est en souvenir de cette collaboration, que la maison de couture Channel a présenté son dernier défilé à Los Angeles.Défilé s'inspirant du sport des cassettes aérobiques des années 80 ,de celui des gyms que l'on va pratiquer en toute beauté, en body lamé par exemple.
Bref y a rien de trop beau ,de trop voyant ou de trop cher pour ceux et celles qui ont de l'argent à jeter par les fenêtres ou à garrocher dans l'eau...et .qui aiment se faire voir et remarquer de préférence à bord du yatch d'une richissime connaissance comme
sur l'Eclipse ( le yacht le plus dipendieux au monde) appartenant à un oligarche russe
ou sur l'Azzam d'un émirien des Emirats arabes unies plein aux as
On est loin en torrieux des vêtements de la gang et du radeau de Guilligam..
Il semble que l'on peut charmer les serpents , qui seraient complètement hypnotisés par le son de la flûte. Ils le sont d'une certaine façon mais ne tombent pas du tout sous le charme . Au contraire.
Pour ma part, je préfère m'en tenir au serpent à plumes de Coluche
il y a les célèbres
pitons de Saint Lucie
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Le plaisir de manger, pour certains, n'égale en rien celui de cuisiner: c'est ce qui ressort de ce film superbe que j'ai visionné pendant 4 heures, scotché à mon siège, au cinéma Moderne: Menus plaisirs: les Trois Gros. Qui nous fait suivre sur grand écran chaque étape de la réalisation de plats, de la préparation des menus aux achats jusqu' à la table du client. Au restaurant des Trois-Gros. On peut suivre la méticuleuse sélection et l'arrivée des ingrédients, observer la connivence et la familiarité que les propriétaires entretiennent avec les producteurs (de légumes, vins, fromages, viandes etc ), les séquences étant entrecoupées de magnifiques images de la nature, de la campagne environnante, des animaux en pâturage et de la fabrication des produits. Un film à couper le souffle mais pas l'appétit , bien au contraire.
re.
Chez les Trois-Gros, la cuisine et la restauration sont non seulement affaire de famille mais, avant tout une passion partagée dès le jeune âge et ce, depuis 4 générations. Une histoire qui a débuté avec Jean Baptiste Trois -Gros et son épouse Marie qui , en 1928, sans aucune expérience en restauration, achetèrent le Café des négociants à Chalon sur Saone (Bourgogne).
Avec Marie aux fourneaux et Jean Bapstiste à la salle et à la cave , on y offrait une cuisine régionale bourgeoise... Leurs deux enfants, Jean et Pierre, dès l'âge de 15 ans, entreprenaient leur apprentissage dans les cuisines de grands restaurants comme le Lucas Carton parisien.
A leur retour, le restaurant familial fut rebaptisé les Trois Gros.
Suite au malheureux décès de Jean, Pierre prit la relève...en compagnie de son fils Michel.. dont les 2 garcons (Léo et César) seront éventuellement impliqués dans l'entreprise.
Voici l'équipe familiale d'aujourd'hui: César, Michel, Léo et Marie Pierre(épouse de Michel)
C'est donc 4 générations qui se sont succédées dans l'histoire des chefs Trois-Gros , toutes aussi talentueuses et passionnées les unes que les autres et qui ,finalement , ont fait le succès de l'entreprise familiale qui, depuis 53 ans , détient 3 étoiles au Michelin et a mis sur pied trois restos (Le bois sans feuille à Ouches, le Central Rouanne, la Colline du Colombier Iguerande), Celui d'Ouches s'est déplacé en région campagnarde en 2017 pour se rapprocher des producteurs et du terroir.
