dimanche 11 décembre 2016

un coup du choeur

pour le Choeur du Plateau


des voix d'anges qui, à l'occasion de Noël,  ont rempli mélodieusement  la Christ Church..... de chants  qui ont enveloppé l'église,  transportant  l'assistance   au 7ème ciel, le troisième ciel* ayant été  réservé à ceux et celles qui chantaient  au 5ème concert du Choeur du Plateau.   Sous la direction d'une directrice, Roseline Blain,  qui s'est démenée avec passion et fougue comme un diable dans l'eau bénite pour que tout le monde garde le tempo et suive les partitions. 

Les petites voix  du Plateau, celles   d'une quarantaine de jeunes enfants, accompagnaient  le choeur formé de sopranos, d'altos, de ténors, de barytons et de basses... enrobant le bouquet des  voix matures d'un ruban vocal aux tons de l'enfance.

Le Choeur du Plateau c'est plus qu'un ensemble de chanteurs et de chanteuses, c'est vraisemblablement une famille qui s'est tissée de plus en plus serrée au cours des 5 dernières années.  Et ça s'entend. Le choeur a remporté  le 2ème prix lors de la dernière du concours international des choeurs amateurs de Choral Canada.

Au programme  de la soirée notamment: in dulce jubilo (Mcihael Praetorius), Magnificat (Bach, Te Deum (Jospeh Hayden)...

Un choeur qui a de la voix et beaucoup de  coeur dont fait partie le fils d'un ami d'un ami qui a chanté  magnifiquement de sa voix de ténor,  au plus grand bonheur et profonde admiration de son père et de ses amis.

Pour vous donner un air d'aller en cette journée froide  d'hiver québécois,
voici un air   du Choeur qui vous réchauffera le coeur et l'esprit.





*  Note harfangienne


Dans l'Antiquité, on pensait que la Terre était le centre du monde. Les astres et les dieux avaient été imaginés dans des sphères de cristal, chaque sphère représentant un ciel. Il y avait alors un ciel pour chaque planète, soit sept au total. Le dernier était celui des étoiles, mais derrière lui se cachait celui des dieux. On disait à l'époque, lorsque l'on avait du plaisir à quelque chose, que l'on était "ravi au ciel". Le troisième était celui de Vénus, déesse de l'amour, ce qui explique que l'on disait aussi "être au troisième ciel". Cependant, après que les théories de Galilée aient été démontrées, on garda "être au septième ciel", pour conserver une référence aux dieux dans l'organisation des astres.

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