vendredi 2 décembre 2016

Castro: dictateur ou tyran

Y a des fois où il vaudrait mieux ne pas tirer trop  la couverte pour voir ce qu'il y a en-dessous.
C'est le cas pour   Fidel Castro.

Selon la fille de Castro, qui vit  depuis longtemps aux USA, son père serait bien davantage un tyran qu'un dictateur.  Et elle a sans doute partiellement raison quand on s'attarde à la définition de l'un et de l'autre. En tout cas, il n'a surtout pas toujours été le révolutionnaire  assoiffé de justice et d'égalité qu'il a bien voulu laisser paraître.  Si Fidel Castro  fut véritablement  marxiste léniniste, il a de toute évidence évoluer dans une toute autre direction: celle d'un capitaliste accroché au pouvoir doublé d' un ego qui ne passait  dans aucune porte.

Commençons par les définitions:  un dictateur est un chef qui détient le pouvoir absolu lequel  lui a été accordé  soit par  élections (falsifiées ou non) par un régime ou par nomination.
Un tyran est celui qui prend le pouvoir par la force  et le garde absolument pour lui en imposant ses lois et ses règles. En l959, au terme de son trip révolutionnaire, lorsque Fidel  se fut placé président de Cuba,  personne ne s'en doutait, mais il venait de s'autoproclamer président  à vie.  Les élections qu'il avait alors promises ne se sont jamais concrétisées.  A sa mort, il a même remis les rennes du  pouvoir à un membre de sa famille, amorçant  par le fait même le règne de la dynastie des Castro.

De par sa vie parallèle,  sa vie cachée  Fidel était aussi très loin de l'ascète révolutionnaire que l'on s'imagine. Castro était un homme à femmes, et le mot est faible: on ne compte plus le nombre de femmes qu'il a eues ni  la quantité de ses enfant illégitimes  qui traînent dans les rues cubaines.
Ses 3 femmes  officielles: Mirat Diaz Barlat  (du temps où il l n'avait pas encore adopté  le style révolutionnaire)



Dalia Soto de Valle




et Celia Sanchez

Fidel n'était définitivement pas un  homme fidèle, loin de là : ni à ses femmes , ni à  ses principes. Issu d'une famille aisée, il a fait des études  d'abord chez les frères maristes et les jésuites. Pour,  par la suite, faire des études universitaires en droit et sociologie.  Et enfin se lancer dans la guerilla pour détrôner et prendre la place de Battista. Dans les mois qui ont suivi sa  prise de pouvoir, il a décrété une vaste cure d'épuration  qui fut menée à bout du fusil par le célèbre  Che Guevara. ( 63l condammations, 176 fusillés, 70,000 prisonniers politiques.)



Et  pendant que le peuple se voyait amputé de  ses droits et peinait à survivre et à suivre, Fidel  sous des dehors de maquisard  pauvrement vêtu ,  en coulisses, menait  une vie princière.   En 2016, sa fortune était évaluée à  900 millions USD. Megalo et paranoiac, il vivait sur son  île privée  (Caryo Piedra) au milieu de toutes les commodités, l'opulence ,  la richesse  d'un roi.   Entouré d'un système de protection à rendre jaloux n'importe quel monarque de ce monde.  Fidel n'était pas pauvre bien au contraire.   Mais il ne pouvait l'afficher, la richesse seyant plutôt mal à l'image d'un révolutionnaire







L'histoire connue de Castro: un mythe ou une réalité? un mythe

 Fidel Castro:  un dictateur ou tyran? à vous d'en juger.   Et pour vous y aider  dans ce périlleux  exercice, voici les caractéristiques que, selon Wikipedia, on retrouve toujours chez le parfait dictateur

.  Culte de la personnalité
.  Répression de toute forme d'opposition
.  Présence de cruauté
.  Absence d'élections ou élections falsifiées
.  Absence de liberté d'expression
.  Maintien de la population loin de l'enseignement et de l'histoire( en la modifiant ou par propagande)
.  Contrôle absolu par la police ou l'armée
.  Corruption et enrichissement personnel
.  Recherche de la division pour régner

Oups  tout à coup,  un coup de  froid dans le dos,  la description me semblant coller en grande partie au profil  de certains politiciens  près de chez nous.



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