des voix d'anges qui, à l'occasion de Noël, ont rempli mélodieusement la Christ Church..... de chants qui ont enveloppé l'église, transportant l'assistance au 7ème ciel, le troisième ciel* ayant été réservé à ceux et celles qui chantaient au 5ème concert du Choeur du Plateau. Sous la direction d'une directrice, Roseline Blain, qui s'est démenée avec passion et fougue comme un diable dans l'eau bénite pour que tout le monde garde le tempo et suive les partitions.
Les petites voix du Plateau, celles d'une quarantaine de jeunes enfants, accompagnaient le choeur formé de sopranos, d'altos, de ténors, de barytons et de basses... enrobant le bouquet des voix matures d'un ruban vocal aux tons de l'enfance.
Le Choeur du Plateau c'est plus qu'un ensemble de chanteurs et de chanteuses, c'est vraisemblablement une famille qui s'est tissée de plus en plus serrée au cours des 5 dernières années. Et ça s'entend. Le choeur a remporté le 2ème prix lors de la dernière du concours international des choeurs amateurs de Choral Canada.
Au programme de la soirée notamment: in dulce jubilo (Mcihael Praetorius), Magnificat (Bach, Te Deum (Jospeh Hayden)...
Un choeur qui a de la voix et beaucoup de coeur dont fait partie le fils d'un ami d'un ami qui a chanté magnifiquement de sa voix de ténor, au plus grand bonheur et profonde admiration de son père et de ses amis.
Pour vous donner un air d'aller en cette journée froide d'hiver québécois,
voici un air du Choeur qui vous réchauffera le coeur et l'esprit.
* Note harfangienne
Dans l'Antiquité, on pensait que
la Terre était le centre du monde. Les astres et les dieux avaient été
imaginés dans des sphères de cristal, chaque sphère représentant un
ciel. Il y avait alors un ciel pour chaque planète, soit sept au total.
Le dernier était celui des étoiles, mais derrière lui se cachait celui
des dieux. On disait à l'époque, lorsque l'on avait du plaisir à quelque
chose, que l'on était "ravi au ciel". Le troisième était celui de
Vénus, déesse de l'amour, ce qui explique que l'on disait aussi "être au
troisième ciel". Cependant, après que les théories de Galilée aient été
démontrées, on garda "être au septième ciel", pour conserver une
référence aux dieux dans l'organisation des astres.
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