C'est le cas pour Fidel Castro.
Selon la fille de Castro, qui vit depuis longtemps aux USA, son père serait bien davantage un tyran qu'un dictateur. Et elle a sans doute partiellement raison quand on s'attarde à la définition de l'un et de l'autre. En tout cas, il n'a surtout pas toujours été le révolutionnaire assoiffé de justice et d'égalité qu'il a bien voulu laisser paraître. Si Fidel Castro fut véritablement marxiste léniniste, il a de toute évidence évoluer dans une toute autre direction: celle d'un capitaliste accroché au pouvoir doublé d' un ego qui ne passait dans aucune porte.
Commençons par les définitions: un dictateur est un chef qui détient le pouvoir absolu lequel lui a été accordé soit par élections (falsifiées ou non) par un régime ou par nomination.
Un tyran est celui qui prend le pouvoir par la force et le garde absolument pour lui en imposant ses lois et ses règles. En l959, au terme de son trip révolutionnaire, lorsque Fidel se fut placé président de Cuba, personne ne s'en doutait, mais il venait de s'autoproclamer président à vie. Les élections qu'il avait alors promises ne se sont jamais concrétisées. A sa mort, il a même remis les rennes du pouvoir à un membre de sa famille, amorçant par le fait même le règne de la dynastie des Castro.
De par sa vie parallèle, sa vie cachée Fidel était aussi très loin de l'ascète révolutionnaire que l'on s'imagine. Castro était un homme à femmes, et le mot est faible: on ne compte plus le nombre de femmes qu'il a eues ni la quantité de ses enfant illégitimes qui traînent dans les rues cubaines.
Ses 3 femmes officielles: Mirat Diaz Barlat (du temps où il l n'avait pas encore adopté le style révolutionnaire)
Dalia Soto de Valle
et Celia Sanchez
Fidel n'était définitivement pas un homme fidèle, loin de là : ni à ses femmes , ni à ses principes. Issu d'une famille aisée, il a fait des études d'abord chez les frères maristes et les jésuites. Pour, par la suite, faire des études universitaires en droit et sociologie. Et enfin se lancer dans la guerilla pour détrôner et prendre la place de Battista. Dans les mois qui ont suivi sa prise de pouvoir, il a décrété une vaste cure d'épuration qui fut menée à bout du fusil par le célèbre Che Guevara. ( 63l condammations, 176 fusillés, 70,000 prisonniers politiques.)
Et pendant que le peuple se voyait amputé de ses droits et peinait à survivre et à suivre, Fidel sous des dehors de maquisard pauvrement vêtu , en coulisses, menait une vie princière. En 2016, sa fortune était évaluée à 900 millions USD. Megalo et paranoiac, il vivait sur son île privée (Caryo Piedra) au milieu de toutes les commodités, l'opulence , la richesse d'un roi. Entouré d'un système de protection à rendre jaloux n'importe quel monarque de ce monde. Fidel n'était pas pauvre bien au contraire. Mais il ne pouvait l'afficher, la richesse seyant plutôt mal à l'image d'un révolutionnaire
L'histoire connue de Castro: un mythe ou une réalité? un mythe
Fidel Castro: un dictateur ou tyran? à vous d'en juger. Et pour vous y aider dans ce périlleux exercice, voici les caractéristiques que, selon Wikipedia, on retrouve toujours chez le parfait dictateur
. Culte de la personnalité
. Répression de toute forme d'opposition
. Présence de cruauté
. Absence d'élections ou élections falsifiées
. Absence de liberté d'expression
. Maintien de la population loin de l'enseignement et de l'histoire( en la modifiant ou par propagande)
. Contrôle absolu par la police ou l'armée
. Corruption et enrichissement personnel
. Recherche de la division pour régner
Oups tout à coup, un coup de froid dans le dos, la description me semblant coller en grande partie au profil de certains politiciens près de chez nous.
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