lundi 26 septembre 2016

courir après son souffle au marathon de Montréal

Y en a toute une gang qui courait après le leur hier.  32,000  qu'ils étaient  à forcer du nez et des jambes pour parcourir et surtout terminer le circuit  de 42km qui n'en finissait pas de ne pas  finir. Je les ai vus passer  tout près de chez moi, la ligne d'arrivée étant au parc Lafontaine.

Je ne pouvais pas ne pas aller les encourager et les soutenir dans leurs efforts surhumains par quelques cris genre Go go go....,  c'est beau, c'est beau ou  Vous y êtes.....lâchez-pas. (j'étais à 40km du parcours)...

Des mots qui ont l'air de rien mais qui, par expérience, suffisent à redonner le courage qui flanche, la p'tite poussée qui fait qu'on continue bien qu'on ait mal partout, qu'on souffre et qu'on en arrache.  Des mots qui feront qu'on va tenir jusqu'à la fin et qu'on va atteindre son but  parce qu'ils ont été dits au moment où on en avait le plus besoin.    Comme dans la vie en général,  les encouragements   nous soutiennent  à bras le corps durant les passages difficiles.   La course: une leçon de courage et d'endurance.



Parlant d'endurance et de persévérance en voilà 2 qui n'en manquent pas...
L'islandais Kari Steinn Karlson (30 ans) qui a  remporté le marathon en faisant le parcours en 2heurees 19.


Ariane Raby  (26 ans) avec un temps de  2 heures 48 est arrivée la 2ème...
 De moyens athlètes, comme tous ceux et celles, d'ailleurs qui ont participé à la course.  Et qui auraient bien mérité finalement  de recevoir aussi une médaille.  Un exploit qui me laisse sans voix.




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