vendredi 20 novembre 2015

grand barbouillage

 Tout nous semble parfois comme un gros barbouillage modifiant complètement notre vision des choses et du monde Je vous ai souvent parlé des magnifiques graffitis de Montréal, aujourd'hui c'est le tour de ses barbouillages. Parce que, malheureusement, y a de ça itou.

 Parce qu'ici  non seulement on dessine artistiquement  mais on gribouille en verrat, on barbouille,  on camoufle, on  enlaidit tout .  C'est, semble-t-il,  dans l'air du temps des grandes villes nord américaines.  On s'exprime, on se projette, on crache son  inconfort sur tout et  sur n'importe quoi.

sur les boîtes à malle

les bornes  de stationnement
les poteaux,  quel que soit le poteau

les bornes -fontaines

tout ce qui traîne, tout ce qui est à portée de  macadam

 ou qui ne l'est pas

même  la police gardienne, pourtant, de l'intégrité  des lieux, se barbouille la carrosserie: allo la police!
Pour finir en beauté  et vous faire oublier la laideur grimpante et  gribouillante, un graffiti beau à croquer.
Y en qui s'efforcent avec talent d'embellir notre drabe urbain comme d'autres barbouillent  leur mal-être ou leur révolte:
Comme le disait  si bien Marshall   : le medium c'est  aussi le message.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire