mardi 16 septembre 2014

volière à harfang

Je ne vous en  avais pas encore parlé,  mais le balcon du building où je vis, est , certains jours,  une véritable  volière.  Dans laquelle les oiseaux  s'en donnent à coeur joie, virevvoltant à toute allure entre les arbres de la rue, piaillant à gorge déployée.  A gorge tellement déployée, qu'ils en arrivent par leurs cris,  à couvrir les bruits tonitruants de la ville.

Je vous en parle maintenant parce que la volière était, ce matin,  pour des raisons que j'ignore , en complète effervescence.    Voulant  justement savoir ce qui  valait  toute ce branle-bas,  j'ai simplement fermé les yeux et  tendu mon oreille d'harfang. .  Et j'ai entendu.
"Cui cui cui :, la pluie s'en est allée et le soleil est de retour.   Quelle belle journée les amis:  amusons-nous et faisons la fête encore une fois,  avant que l'hiver ne vienne sonner la fin de la récréation.     Cui cui,  cui, chantons tous en choeur  la chanson des oiseaux heureux., aouigna in in, aouigna in in.   Chantons itou pour  le harfang qui, lui, prend le temps de nous écouter  mais aussi pour tous ceux qui ont peine et chagrin.  Et  qui craignent la  grande froidure"

Un ciel d'automne  sur lequel glissaient blanchement  des nuages tels des  vagues sur un océan calme et parfaitement bleu.  Un ciel tendre comme un baiser délicatement posé,   profond et touchant comme le regard  amoureux d'un bien-aimé. Un ciel  beau comme un tableau sans fin  sur lequel des oiseaux  planent, zigzaguent et jouent à  cache-cache entre les feuilles des arbres urbains.


1 commentaire:

  1. 12 h 54 - 17/9/2014 - Très amusant et surprenant quand ils chantent tous en même temps. Et si tu surveilles bien, si nous avons un été indien, ils recommenceront.
    Mimi

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