lundi 1 septembre 2014

Un coeur qui bat la chamade avec Lozano Hemmer

Je vous amène cette fois-ci au musée d'art contemporain de Montréal. Faire une incursion dans  l' abstrait.  Ou  dans l'art actuel  si on veut.
Voici la  fameuse chambre de   Lozano-Hemmer   où  l'on peut voir son coeur battre  et où on peut aussi l'entendre  300 fois plutôt qu'une.  Grâce aux 300 ampoules qui flashent au rythme de chacune de vos  pulsations.   Et qui à la fin de l 'exercice s'éteignent,  vous plongeant dans le noir le plus total.

Une sculpture intéractive qui vous fait sentir bien  vivant mais qui, paradoxalement, vous fait sentir  à la fois tout petit dans cette grande chambre vide  aux 300 lumières plafonnières et, à la fois, plus grand que nature au son amplifié de vos pulsations..
Bienvenu dans le monde  captivant de Lozano-Hemmer et dans sa sculpture  PULSE qui capte chaque battement  de votre coeur et le transfère dans ces  centaines d'ampoules.   Lise as-tu du coeur?  en masse madame, et si je me fie aux ampoules,  ce coeur bat  très bien et il bat pas mal fort.

Les autres  chambres ou pièces du  musée  recèlent, toutes,  de belles oeuvres  contemporaines
 La question de l 'abstraction se pose sans, pour autant, qu'on lui donne une réponse parce que cette réponse ne peut venir que  de soi.    La mienne:  processus de création qui nous transporte dans des sphères de l'imagination où seul  un  déconstruit du concret peut nous amener.


 Ici ce sont des instruments de musique qui dégoulinent silencieusement.




Ci-dessus des Roussil qui  ondulent devant des oeuvres de Borduas.


Plein d'oeuvres à coups de coeur et à rêveries.

grattte gratte toujours mon amie:  tu ne feras jamais tout à fait le tour  de nos vies
fichtrement concrètes  dont, miraculeusement, l'abstraction nous donne  une toute autre perspective..



nous obligeant à revisiter  parfois notre présent ,parfois  notre passé et notre histoire comme le fait si bien cet artiste-ci qui nous en donne peut-être la vraie version: qui sait?.


L'art actuel, finalement, ne supporte pas ,mais pas du tout, les frontières.  Il se joue de tout: des mots autant que des choses.


On ramène quelques mots dans la nasse
On les range sur la ligne
avec assez d'espace entre
pour que le vent s'y infiltre
et les sèche
jusqu'à les faire craquer comme
des châtaignes oubliées
au fond du four

Poésie contemporaine (Alain Helissen)


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