jeudi 23 octobre 2014

la parlure québécoise

a un côté très  pittoresque voire plutôt  coloré.  Comme vous l'avez sûrement  remarqué, ayant parfois tendance à faufiler à l'intérieur de  mes textes quelques  expressions ou quelques mots du langage québécois  pour mon plaisir et pour la saveur de l'image ou de la phonétique,.  En fouillant  dans ma mémoire, sont remontés  des souvenirs du parlé du bas du fleuve d'où venaient mes parent, parlé qui a   bercé le  quotidien de mon enfance.   J'ai alors   réalisé que j'avais  emmagasiné, sans me rendre vraiment compte, tout un glossaire de termes québécois de souche   terrienne et de souche citadine puisque ma famille est  débarquée  dans la grande ville (comme on dit de par che nous)  quand j'étais relativement en bas âge.

Pour vous remettre  un peu en contexte, voici un bon québécois du  temps des bûcherons (comme mon père, jadis,  le fut )   avec capot de poil et ceinture fléchée.

En me remémorant la parlure  de mes parents, j'ai constaté que, contrairement à celle de la grande ville, elle comportait  peu d'anglicismes ,  peu de sacres religieux  et  beaucoup de vieux  français.   Et que,   plus souvent qu'autrement, elle faisait référence à des éléments de la ferme ou de la nature .  Alors que la parlure de la ville était, elle, plutôt  truffée de références à l'église et à la langue anglaise.

Ce que vous aurez l'occasion de constater  par vous-même  puisque je compte vous  citer quelques-unes de ces expressions à la fin de certains posts selon mon entendement.  À vous  d'en trouver le sens et l'origine sans  référer à Google où, d'ailleurs,  elles ne se retrouveront  pas toutes.

En  attendant en voici  quelques-unes:

du terroir
...Y' a des oreilles comme des portes de grange
...Fais du bien à un cochon et y vient chier sur ton perron
...Un chien r'garde ben un évêque
...Il a les yeux dans graisse de bine
...Le yabe est aux vaches
...Y se t'nait  les corps raide pis les oreilles molles

 de  la grande ville
...y  est stallé  là
...Prendre un b line vers la porte
...La shed est pleine
...Un tabarnake de bon gars
...Y mieux de se watcher parce ca va mal aller
...Y était temps qui crisse son camp


             Envoye, Gaston, embraye:   attèle le coq sus le porte-ordure: on s'en va dans notre cabane au Canada.   C'est la  famille qui  va être surprise de nous voir r'soudre;   si sont  recevants  un peu,   y vont  sortir le p'tit blanc pour fëter notre arrivée.

1 commentaire:

  1. 19 h 42 - 27/10/2014 - Voila la seule expression que je ne connais pas: Prendre un b line vers la porte. Tiens donc. Mon père aussi a fait les chantiers dans sa jeunesse avant de partir pour la guerre
    Mimi

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