mercredi 18 novembre 2020

l'homme super jet

 Il ne volait pas avec une cape, comme superman... mais avec des suits équipés de mini moteurs


qui le propulsaient  à toute allure,  à une vitesse qui pouvait atteindre 400kms à l'heure.    Hier il est tombé en bas de sa chaise ou plutôt  en bas de son suit: il est décédé lorsqu'il s'entraînait à Dubai


Le français Vincent Reffet ne pourra plus, de nouveau,  tromper la mort  laquelle a fini par lui jouer un bien  mauvais  tour alors qu'il n'avait que 36 ans.  Vincent était un moyen  numéro, du genre difficile à suivre...avec un  parcours atypique et celui d'un inlassable casse-cou qui n'avait peur de rien, qui carburait à l'adrénaline et  au défi... . Il ne s'appelait pas l'homme volant pour rien.ayant à son actif plus de l,700 sauts en parachute, 1,400 sauts d'un point fixe,   jetman pilot, pilote... mordu du speed riding... Il n'y avait rien de trop difficile ou de trop dangereux pour Vincent....  Habité en permanence d'un  puissant vertige...celui de la grandeur spatiale..

Vincent se promenait  et flottait dans les airs en wingsuit

ou dans um kit de  jetman...  En 2007, il a réussi l'exploit d'entrer dans un avion qui était en plein vol en partant du sommet  d'une montagne...  c'est dire la vitesse à laquelle il se déplaçait.


Il s'est également lancé  sans peur et sans crainte  en bas de la plus haute tour du monde : la Burj Khalifa  de Dubai..


Il fut, avec son copain de vol,  le premier  à franchir en plein vol la porte du Ciel de la montagne du Mont Tianamen...(Chine)


Vincent avec du nerf,  du front mais surtout en penchant obsessionnel pour  l'aventure arérienne:  une sorte d'oiseau réincarné. 

Tout un numéro,  tout un fantasque : Vincent  a vécu sa vie en permanence sur le fil du rasoir qui, hier, a finalement coupé la corde de son existence.  Loin de la  pandémie  mais piqué à vif  par un  virus tout aussi incontrôlable que le covid:   celui de l'aventure et de l'appel  des grands espaces...





1 commentaire:

  1. 19-11-2020 - Ces images nous font rêver à autre chose qu'à la Covid et aux fermetures d'écoles.
    Mimi

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