mercredi 15 juillet 2020

Calgary sans joie ni oies

Calgary attendait avec impatience, comme à chaque année, le retour des oies sauvages sauf que les oies, cette fois-ci, ne  sont pas revenues. Et moi non plus,  je n'en suis pas revenue  Tout au long de mon séjour,  je n'ai  croisé  que l'une d'entre elles...nageant en  solitaire ce qui, en soi ,  est déjà  très inquiétant dans le monde des oies sauvages qui  voyagent toujours en p'tit couple.



La rivière Bow s'ennuyait à en être malade  de tristesse,  désertée tant  par les marcheurs que  les oies.

Il y ne  restait  que  quelques lapins broutant par ci par là,


tout heureux d'avoir la paix et de  ne pas être dérangés sauf par une québécoise qui passait par là


Comme un bouddha couché,un lapin se prélassant langoureusement sous le soeil...
Pas de Stampede non plus

les rues calgariennes  étaient aussi  vides de monde que le ciel et la rivière l'étaient d'oies sauvages
quelques  malheureux nostalgiques ne pouvait s'empêcher de rappeler qu'au temps du Stampede, Calgary pète du feu.


comme celui que la ville  a allumé en signe de rappel: 




C'est un été ben drabe dans la ville western qui, à cette période-ci, habituellement  swing  au rythme des rodéos et des cowboys.

Calgary  est  vachement tranquille aux portes...  des enclos... Comme partout  dans le monde d'ailleurs,  elle s'est faite ,soudainement,  silencieuse et se cache  peureusement derrière son   masque.

Comme son aéroport qui se demande  avec angoisse quand il va pouvoir , à nouveau, déployer les ailes de ses avions.


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