pouding italien

Mon ordinateur m'a fait faux bond il y a quelques jours:   il a parfois de ces  sautes d'humeur. Après on dira que ce ne sont que des machines. 
Pas mal difficile de tenter de  décrire en un seul message tout ce que nous avons vu depuis 2 jours: ce ne sera pas de la tarte comme on dit chez nous.  Parlant de tarte ou plutôt de bouffe, je vais  vous décrire ce que nous avons mangé pour souper hier.  Entrée de tortellinis géantes aux truffes,  salade de légumes cuits, salade mélangée, tripes maison,  fromage gorgonzola dégoulinant de fraîcheur (fait par un ami du proprio), gâteau à la crème et pêche , recette de Settimio (le proprio).
 Tout ce  qu'on a vu  est assez diversifié pour  qualifier le tout de pouding italien.  D'abord on a fait  la  revisite de Bolsena mais  cette fois-ci on a vu Bolsena   d'en haut (du somment de  la montagne).  

ce qui nous a permis de découvrir tant au sommet qu'à la descente  quelques petits coins charmants comme ce balcon avec cordes à linge et épingles de toutes les couleurs. De toute évidence c'était pas jour de lavage.

une entrée agréable que l'on voudrait bien franchir mais qu'une petite gêne empêche.

Le musée territoriale del lago de Bolsena  que mes compagnes de voyage devaient dessiner sous la férule (...) della professorea

Un resto avec sa courte, très courte  carte de vins affichée sur la tablette, bien en vue,  à l'extérieur

Petit cellier de toute évidence, les vrais amateurs de vins seraient très décus.
Où que l'on pose le regard à Bolsena, on fait de magnifiques découvertes.   On n'a qu'à  bien ouvrir l'oeil quoi.

Il y a eu lecon de sketching  sur cette même place cette  fois-ci, au fusain.  Pendant que les élèves faisaient courrir allègrement  leur   fusain sur leur petit  cahier, je furetais tout autour  ce qui  m'a permis de découvrir cette belle petite église dédiée à Sainte Catherine.

 Parlant de dessins, je suis convaincue que vous vous demandez depuis quelques jours  de quoi ils peuvent avoir l'air ces fameux sketches : en voici une idée:

Venez pas me dire qu'il n'y a pas de beaux talents qui ,actuellement, se développent et s'expriment t en Toscane. 
Nous rendant à Bolsena cette fois-ci vu d'en bas, nous avons lunché dans une trattoria. Voici le poisson de mon assiette, pêché dans le lac de  Bolsena:  un coregone  grillé   (à  la plancha qu'on dirait en Espagne)

Sur les piazas, l'après-midi on trouve toujours  de vieux italiens qui discutent  très très sérieusement de je ne sais quoi,  en gesticulant avec grande excitation. Ou contemplant les passants. En voici deux beaux spécimens en train de débattre, j'en suis certaine, de grandes idées (...) qui vont changer le monde ou à tout le moins le leur.   Je ne sais pas ce que font les femmes pendant ce temps, mais soyez assurés qu'où que vous soyez,  vous trouverez ces messieurs coquettement vêtus  en train de parler pendant de longues heures entre copains.  Des copains de piaza et non pas des copains de carrosse,  si on peut dire..  En voici une autre belle brochette debout devant la basilique de San Christina

Cette pauvre Christina,  vénérée de tous,  a , dit-on,  été sauvée par miracle après que son père l'eut jetée dans l'eau: elle a évité la noyade en marchant  sur des pierres qui, oh miracle,  au moment opportun, sont apparues sous ses pieds  lui sauvant ainsi la vie (c'est moins génial que marcher sur les eaux comme l'a fait   Jésus mais, bon,  avouez  que c'est quand même quelque chose qui mérite une certaine notoriété).   On en a  fait une sainte, et ses cendres qui ont beaucoup voyagé (les chanceuses) sont maintenant précieusement gardées dans une belle petite boîte  à côté de l'autel principal.

Christina  a aussi, la bienheureuse, eu droit à sa tombe dans une crypte  située au-dessus des catacombes où gisent des centaines de tombeaux dans leur trou creusé dans la roche.  

La célèbre boîte des cendres de San Christina. 

Son tombeau avec une statue la représentant couchée.  Pour vous en donner une vague  représentation, j'ai dû passer outre l'interdiction de photographier.

En dessous  :  les catacombes.   Visite plutôt sombre et humide

L'âge moyen des personnes enterrées dans ces catacombes est  entre 15 et 20 ans (ce sont surtout des femmes et des enfants).   On a dénombré environ 1,500 tombes.

Les frais de construction de la  facade de style renaissance ( la basilique  est  de style roman) de la basilique  ont été assumés  par un pape de la famille des Médicis (ca vous dit quelque chose...) Giovannni Médicis.   Dans la basilique centrale, 3 églises ont été intégrées d'où la présence de plusieurs styles architecturaux dans le même bâtiment.

Aujourd'hui , c'était  le village de  Tarquinia: le palasso Vittele qui regorge des vestiges de l'époque des étrusques.  Le palasso a été construit en 1427

On y trouve notamment des  tombeaux  (sarcophages) dont en voici un bel exemple.  C'est le tombeau d'une madame étrusque.  

Des objets retrouvés dans les tombeaux

Ci-haut le tombeau d'un monsieur étrusque.

Voici les fameuses poteries étrusques fabriquées selon la  technique Bucchero.   Les poteries, cuites 6  à 7 jours  sous la terre pour éviter le contact avec l'oxygène (d'où leur couleur noire) ,  sont par la suite polies pour leur donner l'apparence du métal

les célèbres petits chevaux de Tarquinia trouvés sur le coin gauche d'un grand temple.

La beauté du bâtiment est inspirante:  on aurait dit que Vermeer s'était,un jour  arrêté  là,  le temps à tout le moins  de peindre un de ses  tableaux.

A toutes les fenêtres , des bancs sculptés dans la pierre.   Je vous laisse deviner leur usage.

J'invite ceux ou celles qui pensent avoir une réponse quant à leur utilité à m'en faire part sous forme de  commentaire.

Deuxième arrêt de la journée pour visiter el tomba  Nécropolis.  Un cimetière de cryptes qui s'étend sur plusieurs kilomètres

Ci haut un léger apercu des dessins qui figuraient à l'intérieur des cryptes représentant souvent des éléments de la vie du défunt.

ok ok  ca fait une journée un peu déprimante: de cryptes en cryptes,de sarcophages en  sarcophages.  Mais histoire oblige quand même à certains égards vis à-vis les défunts, ceux qui l'on fait justement cette histoire
Enfin pour clore la journée sur une note un plus  réjouissante, la visite  du el jrdino de terrorchi  de  Nikki St Phalle
Un grand jardin de sculptures inspiré de cartes divinatoires, les tarots.   Un jardin monumental que Fellini aurait sûrement beaucoup apprécié.    Nikki Sant Phalle,une fervente admiratrice de  l'architecte italien Gaudi dont l'oeuvre l'a, quelque part, inspirée.

chacune des sculptures représente  sa vision  d' une carte de tarot (jeu qui comporte 22 cartes).

En haut,  à gauche de la photo,  la dame avec les gros seins: la papesse ( toute une papesse  avouons-le;  ces messieurs seront d'accord j'en suis certaine)

le pape beaucoup plus discret que sa compagne la papesse

 la justice:  la sculpture en métal   en mouvement  à l'intérieur des grilles grince quand elle bouge..
Sans commentaire.
Toutes les sculptures sont soit entourées ou recouvertes de morceaux de miroir ou de céramique.

 le pendu dans sa cage en miroirs

les amoureux qui s'amourent sur  un banc de céramique

Une dernière sculpture pour le plaisir: davantage un forêt de miroirs et de céramiques

zoom. pour mieux apprécier  le chef d'oeuvre. de Nikki Saint-Phalle.

comme vous voyez nous n'avons pas chômé, pour notre plus grand bonheur.
Parlant de bonheur, je vous offre, juste pour vous mettre l'eau à la bouche    des images qui valent mille mots.  Je vous rappelle que l'envie demeure encore aujourd'hui un péché capital.
 La Toscane telle qu'on peut s'imaginer  dans nos plus beaux  rêves toscanais.

 la  plage sur le bord de  la mer (ici la Méditerranée)  telle que l'on se l'imagine......en tout le temps

...La mer,  qu'on voit danser .le long des golfes clairs.....

   a des reflets d'argent.... la mer..

 OUPS, scusa me,  je me suis trompée de pays:

BUONA NOTTE