dimanche 16 juin 2013

le noce allegre

Gai gai marions-nous, cette fois-ci, à l'italienne.
nous avons pu,hier soir, déjà   voir une mariée  à la fin de sa réception de noces.  L'avait l'air un peu fatiguée la pauvre mariée  Le voyage s'annonce pour être difficile.

Voici qui marque bien la fin de sa journée de princesse: ses beaux souliers  de mariée posés à côté de ses "gougounes ".    Une image qui vaut mille mots. Les gougounes c'est pour les 50 prochaines années si le rêve  tient le coup.

Comme partout,  l'été c'est la saison  favorite pour  les mariages.   celui qui suit  avait lieu ce matin

L'église avait mis ses plus beaux apparats:  rubans de tulles et  fleurs aux bancs.  L'organiste déployait tous ses talent à l'organe.  La mariée était  ravissante et les invités s'étaient tous mis  sur leur 36 (ou leur 40)   La jeune bouquetière tétait    sa tétine  attendant d'être mise à contribution tandis les parents faisaient tout leur possible pour  contenir les enfants qui ne se possédaient plus.



L'enfant de choeur qui souffrait d'un déficit d'attention  tentait de mieux qu'il pouvait de faire sa job d'enfant de choeur

A la fin de la cérémonie,  c'était la distribution du pain béni aux invités.

Pendant ce temps , à l'extérieur , un franciscain longeait  les mûrs de l'église, en essayant, mais bien en vain,  de passer inapercu.


Et puis enfin, au son de l'organe,  ce fut la sortie tant attendue du couple béni et donc de  la jeune mariée de 21 ans.Qui fut accueillie par une pluie de riz et sous les cris des invités
Grande famiglia italienne tout autour du couple à l'honneur.
Vive la mariée!  
Toute la journée j'ai donc baigné dans le mysticisme.   Passant d'une église à l'autre. 
Bien sûr pour ce mariage à l'italienne, mais aussi pour entendre un peu des chants grégoriens des carmélites à l'église  de Bonaventura.  (Il n'y avait pas de tireuse de cartes ni de boule de cristal)

L'oratorio della messa annoncé à l'entrée

sous l'oeil vigilant du saint, gardien de la dite entrée.





puis ce fut un petit tour à l'église de San Nicola
L'âme élevée bien haute (mais pas au point de perdre le nord tout de même) nous avons pu admirer avec reconnaissance (à la création) de beaux petits coins qui, sans notre état d'âme propice à la découverte, auraient pu nous échapper








comme le bruit de ces  vieilles pierres qui nous ont murmuré un peu de leur histoire. Elles portent bien clairement  les cicatrices de tout ce qui les a marquées au fil du temps et le poids  de   bien des secrets.


Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir des messages que m'avaient subtilement (...)  laissés quelques  amoureux sur les murs de la ville.


Sur la route du retour vers l'hôtel, un italien qu'on pense être zio Dominic,  tout heureux d'être pris en photo, nous fait un beau salut

Buongiorno monsieur de la part de tout le monde





1 commentaire:

  1. 18/6/13 - 9 h 39 -- Bonjour Lise, je vois que tu as un amoureux qui t'attendait (hahaha!!!). J'arrive de Québec, je vais tout regarder attentivement ce soir. Si tu vois des cérémonies de première communion, fais des photos. C'est vraiment mignon.
    Mimi

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