mercredi 18 juin 2014

tant qu'à voyager



voyageons  ..... en terrain saint , religieusement, .... tant qu'à fêter , fêtons catholiquement  avec   les fervents croyants et pénitents de ce monde et  ceux de  Montréal.   L'invitation vous est lancée.

J'en vois se creuser les méninges  à l'infini pour trouver  ce que peut bien être la  fête dieu.   Et bien c'est une journée  qui a lieu, habituellement, 60 jours après Pâques.  Pâques qui, en principe, n'a rien à voir avec le chocolat et les oeufs de Pâques, mais qui a rapport ,plutôt , avec la résurrection  de Jésus qu'on croyait mort et bien mort  mais qui  tout d'un coup est devenu vivant, bien vivant.  Alors donc, la Fête dieu,   c'est la fête du  saint sacrement de  la communion,  en fait  de la présence de Jésus dans l'hostie. Rien de moins. Rassurez -moi  un  petit peu et dites moi que  je ne vous apprends rien.

Dans un temps  un peu lointain  que j'ai déjà connu, la procession de la fête dieu,  qui soit dit en passant est encore très à la mode dans certains pays, exigeait une moyenne   organisation qui durait des semaines et des semaines et qui impliquait pas mal de paroissiens.  Parce que c'était  une  grosse patente cette fête dieu qui pouvait,  aussi,  être célébrée le  premier dimanche suivant la Trinité (que vous connaissez déjà j'imagine).  Tout au long du parcours de la  fameuse procession de la Fête Dieu, les fenêtres de maisons brandissaient  d'un bord  le  drapeau québécois et, de l'autre, le drapeau papal.


 



  Les nombreux  fidèles   suivaient fidèlement la parade  ou  en priant,  regardaient  le prêtre qui portait, bien haut,  l' ostensoir  (j'ai pas dit ostentatoire) dans lequel se trouvait Jésus,  je veux dire l'hostie.  Entouré d'enfants de choeur,  d'enfants déguisés en anges, de zouaves déguisés en zouaves, de communiantes portant leur robes de communiantes,   des nouveaux sacerdocés,  bref de toute une gang de monde qui avait la chance  plus que  bénie de faire faire partie de la parade.   

Pour  ceux qui ont besoin de voir pour croire voici à peu près ce que ça donnait en terre québécoise




Ainsi pendant que les païens, ces jours-ci,  perdent la tête ou leur argent dans  les festivals se vautrant dans quelque péché plus ou moins capital plusieurs autres, au même moment,   à travers le monde, chantent le miracle  de Jésus qui prestidigitateurement se change, non pas en citrouille,  mais  en  hostie.  Ou change son sang en vin.

je lève  donc mon verre de vin à la chose: bonne fête dieu.


                                                 




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