voyageons ..... en terrain saint , religieusement, .... tant qu'à fêter , fêtons catholiquement avec les fervents croyants et pénitents de ce monde et ceux de Montréal. L'invitation vous est lancée.
J'en vois se creuser les méninges à l'infini pour trouver ce que peut bien être la fête dieu. Et bien c'est une journée qui a lieu, habituellement, 60 jours après Pâques. Pâques qui, en principe, n'a rien à voir avec le chocolat et les oeufs de Pâques, mais qui a rapport ,plutôt , avec la résurrection de Jésus qu'on croyait mort et bien mort mais qui tout d'un coup est devenu vivant, bien vivant. Alors donc, la Fête dieu, c'est la fête du saint sacrement de la communion, en fait de la présence de Jésus dans l'hostie. Rien de moins. Rassurez -moi un petit peu et dites moi que je ne vous apprends rien.
Dans un temps un peu lointain que j'ai déjà connu, la procession de la fête dieu, qui soit dit en passant est encore très à la mode dans certains pays, exigeait une moyenne organisation qui durait des semaines et des semaines et qui impliquait pas mal de paroissiens. Parce que c'était une grosse patente cette fête dieu qui pouvait, aussi, être célébrée le premier dimanche suivant la Trinité (que vous connaissez déjà j'imagine). Tout au long du parcours de la fameuse procession de la Fête Dieu, les fenêtres de maisons brandissaient d'un bord le drapeau québécois et, de l'autre, le drapeau papal.
Les nombreux fidèles suivaient fidèlement la parade ou en priant, regardaient le prêtre qui portait, bien haut, l' ostensoir (j'ai pas dit ostentatoire) dans lequel se trouvait Jésus, je veux dire l'hostie. Entouré d'enfants de choeur, d'enfants déguisés en anges, de zouaves déguisés en zouaves, de communiantes portant leur robes de communiantes, des nouveaux sacerdocés, bref de toute une gang de monde qui avait la chance plus que bénie de faire faire partie de la parade.
Pour ceux qui ont besoin de voir pour croire voici à peu près ce que ça donnait en terre québécoise
Ainsi pendant que les païens, ces jours-ci, perdent la tête ou leur argent dans les festivals se vautrant dans quelque péché plus ou moins capital plusieurs autres, au même moment, à travers le monde, chantent le miracle de Jésus qui prestidigitateurement se change, non pas en citrouille, mais en hostie. Ou change son sang en vin.
je lève donc mon verre de vin à la chose: bonne fête dieu.
19 h 55 - 20/6/2014 -- Y es-tu allée????
RépondreSupprimerMimi