Gai gai marions-nous, cette fois-ci, à l'italienne.
nous avons pu,hier soir, déjà voir une mariée à la fin de sa réception de noces. L'avait l'air un peu fatiguée la pauvre mariée Le voyage s'annonce pour être difficile.
Voici qui marque bien la fin de sa journée de princesse: ses beaux souliers de mariée posés à côté de ses "gougounes ". Une image qui vaut mille mots. Les gougounes c'est pour les 50 prochaines années si le rêve tient le coup.
Comme partout, l'été c'est la saison favorite pour les mariages. celui qui suit avait lieu ce matin
L'église avait mis ses plus beaux apparats: rubans de tulles et fleurs aux bancs. L'organiste déployait tous ses talent à l'organe. La mariée était ravissante et les invités s'étaient tous mis sur leur 36 (ou leur 40) La jeune bouquetière tétait sa tétine attendant d'être mise à contribution tandis les parents faisaient tout leur possible pour contenir les enfants qui ne se possédaient plus.
L'enfant de choeur qui souffrait d'un déficit d'attention tentait de mieux qu'il pouvait de faire sa job d'enfant de choeur
A la fin de la cérémonie, c'était la distribution du pain béni aux invités.
Pendant ce temps , à l'extérieur , un franciscain longeait les mûrs de l'église, en essayant, mais bien en vain, de passer inapercu.
Et puis enfin, au son de l'organe, ce fut la sortie tant attendue du couple béni et donc de la jeune mariée de 21 ans.Qui fut accueillie par une pluie de riz et sous les cris des invités
Grande famiglia italienne tout autour du couple à l'honneur.
Vive la mariée!
Toute la journée j'ai donc baigné dans le mysticisme. Passant d'une église à l'autre.
Bien sûr pour ce mariage à l'italienne, mais aussi pour entendre un peu des chants grégoriens des carmélites à l'église de Bonaventura. (Il n'y avait pas de tireuse de cartes ni de boule de cristal)
L'oratorio della messa annoncé à l'entrée
sous l'oeil vigilant du saint, gardien de la dite entrée.
puis ce fut un petit tour à l'église de San Nicola
L'âme élevée bien haute (mais pas au point de perdre le nord tout de même) nous avons pu admirer avec reconnaissance (à la création) de beaux petits coins qui, sans notre état d'âme propice à la découverte, auraient pu nous échapper
comme le bruit de ces vieilles pierres qui nous ont murmuré un peu de leur histoire. Elles portent bien clairement les cicatrices de tout ce qui les a marquées au fil du temps et le poids de bien des secrets.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir des messages que m'avaient subtilement (...) laissés quelques amoureux sur les murs de la ville.
Sur la route du retour vers l'hôtel, un italien qu'on pense être zio Dominic, tout heureux d'être pris en photo, nous fait un beau salut
Buongiorno monsieur de la part de tout le monde
18/6/13 - 9 h 39 -- Bonjour Lise, je vois que tu as un amoureux qui t'attendait (hahaha!!!). J'arrive de Québec, je vais tout regarder attentivement ce soir. Si tu vois des cérémonies de première communion, fais des photos. C'est vraiment mignon.
RépondreSupprimerMimi