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Sous une chaleur assez accablante, nous avons recu notre premier cours de sketching.    Les élèves, toutes aussi dociles les unes que les autres , ont  minutieusement suivi les directives de la professore Michèle.  Tout d'abord des étirements pour s'assurer que  chacune d'entre nous  soit suffisamment détendue pour tenir son  crayon.  L'exercice m'a semblé relativement futile, chacune étant pas mal relaxe depuis son arrivée en Italie.  Les rassemblements, particulièrement les soupers, sont le point culminant de la journée et sont toujours un occasion  de rigolade continue pour la gang de ricaneuses que nous sommes.   Cela peut aller  de la chanson italienne (o solo mio, cantare, etc ) à la chanson francaise (pour un p tit coquelicot,  Capri c'est fini, etc) à tout ce qui nous passe par la tête.

Premier cours à l'intérieur des mûrs de Bagno.   Dessins à l'aveugle (on dessine sans regarder la feuille),  dessin de perspective.
Les villageois gentiment nous saluent  et sourient de nous voir assises sur notre petit siège ,  penchées consciencieusement sur nos skecth book.
Le soir juste avant le souper ,  un petit cours sur l'évolution historique de l'Italie.  Tout y passe les romains, les étrusques, les grecs....   Étourdie par la chaleur et la fatigue, mon attention est limite.  Certaines ont le cerveau en ébullition et ne perdent pas un mot de ce que notre savante professeure nous enseigne.

Aujourd'hui, deuxième cours de dessin, à Bolsena sur le bord du lac.
Les voici,  dociles élèves, suivant encore une fois  attentivement les  instructions de Michèle

Entretemps, tout autour, la vie continue sans se soucier une miette de notre présence.

Deux petits garcons  essaient d'attraper des poissons pendant que monsieur cygne , bien au-dessus de ses affaires, se pavane  sur le lac

Le cours terminé, c'est le déjeuner (ci haut un apercu de la vue sur lac de  la terrasse du restaurant) puis le groupe se sépare:  la plupart  se dirige vers la plage et d'autres (dont Irène et moi) choisissons d'aller fureter du côté de la place principale de Bolsena.

Nous nous enfilons dans une petite rue que le hasard nous fait découvrir .

Furetant un peu partout ,évidemment,  on en arrive à faire  des rencontres de toutes sortes de même que de petites découvertes

Il y a aussi de ces rencontres  manquées comme celles avec ces personnes dont nous aurions bien aimé faire la connaissance.

Et d'autres rencontres qui se matérialisent comme celle avec  la famille chat qui se prélassait à l'ombre des mûrs de pierres et qui n'a même pas frissonné d'un poil à notre arrivée.  Je crois même qu'elle nous attendait  ( enfin de la  visite du Canada, la belle surprise!)

Un chat italien n'a d'italien que le sol sur lequel il repose.  je suis convaincue que toute la famille chat a bien compris le bonjour que je lui ai lancé.
Enfin pour ceux que la construction intéresse: quelques réflexions que nous avons eues entre nous. Étant donné l'âge avancé des maisons et rêvant (un rêve c'est un rêve)  de venir un jour nous établir en Toscane, nous avons longuement discuté des difficultés que pourrait poser l'aménagement de ces demeures ancestrales pour en faire un domicile acceptable.  Quelques photos qui montrent un petit peu l'ampleur que la  tâche de réaménagement pourrait représenter et qui nous a quelque peu découragés.

 Enfin en guise d'au revoir voici le sourire lumineux d'une charmante vieille italienne

Lorsqu'on a quitté Bolsena, le cygne,  toujours aussi élégant en en beauté,   poursuivait  son chemin, la tête haute, la plume blanche  au vent.

Je  vous jure que je l'ai entendu chanter:

Volare oh oh oh,  cantare oh oh oh