Ceci dit, pour aujourd'hui je vous propose une toute petite incursion dans le monde des hassidim......et de leurs coutumes étranges... sorties tout droit des enseignements de Isra'el Ben Eliezer (Besht) et qui datent du XVIII siècle. Qui sont résumés dans les 200 commandements de la Torah, ce qui n'est pas rien, quand on sait que la religion catholique n'en n'a que l0. Tous ces commandements font que la vie des hassidim est réglée au quart de tour religieux et encadrée de fil barbelé. Tout cela sous l'autorité et la férule de l'admor, le rabbin en chef qui est, comme le pape, l'autorité suprême et qui, le chanceux, ne répond qu'à Dieu.
L' accoutrement vintage des hommes hassidim se veut l'armure qui les protège de toutes les tentations qui nous assaillent, nous pauvres communs des mortels qui devons vivre dans un monde corrompu et sans âme. Ils ont bien raison: impossible de fréquenter des endroits un tant soit peu olés quand on est affublé d'un shtraimel (chapeau noir orné de fourrure), de peys (boudins) sans se faire complètement ridiculiser. Parce que le boudin, lui aussi, est réglementé puisqu'il est interdit à un homme hassidique d'utiliser des outils tranchants et coupants sur son visage. Comme il est interdit, d'ailleurs, aux femmes hassidiques de montrer leurs cheveux.
Le temps des hassidim n'est définitivement pas le nôtre et leur monde, encore moins. Ils se tiennent volontairement très loin de nous et de notre modernité qui risque d'induire leurs nombreux enfants en grandes et vicieuses tentations.
Si les hommes hassidim portent chapeau de fourrure, tunique longue et bas noirs, les femmes elles se couvrent la tête d'une perruque (sheitel) ne dévoilant leur chevelure qu'à leur mari. Mari qui, plus souvent qu'autrement, aura été choisi par la famille et avec lequel elles feront autant d'enfants que leur corps sera en mesure d'en porter (en moyenne de 7 à l0) . Autant dire que les hassidim croissent et se multiplient à vitesse grand V (il y en a environ 250,000 dans le monde et quelques 12,000 à Montréal) sans, pour autant, se vautrer dans la luxure puisque le sexe, pour un hassidim, doit être transcendant: il ne doit s'accoupler qu'en ayant en tête des pensées pures (genre penser au rabbin en copulant).. Pour éviter aux hommes les désirs et les tentations charnelles, les filles sont, dès leur jeune âge, séparées des garçons et le seront pratiquement toute leur vie. Si à 25 ans une jeune fille n'est pas encore mariée, ce sera au rabbin de l'amour d'arranger la chose et de voir à ce qu'elle trouve chaussure à son pied et non pas son pied au lit.
"La loi rabbinique interdit au hommes la récitation de bénédictions ou de faire des prières en présence d’une femme mariée tête nue, le dévoilement des cheveux de la femme étant assimilé à la nudité. Aujourd’hui, la plupart des femmes juives pieuses ne se couvrent pas les cheveux, sauf dans la synagogue. Chez les intégristes juifs, comme la secte hassidique, les femmes continuent à se voiler les cheveux ou à porter une perruque pour cacher leurs cheveux".
Par conséquent, chers suiveux et chères suiveuses,
entre les hassidiques
les musulmanes
les religieuses
et les mammas italiennes
dites-moi: où elle est ,au juste, la différence?
différence qu'on peut, par ailleurs, clairement voir avec les femmes américaines, sans pour autant dire que l'allure est plus élégante.
De vous à moi, à quoi riment l'histoire et tout le fuzz autour du burkini?
Pour vous démêler un peu et vous remettre dans le droit chemin à la condition, bien entendu, que vous soyez sur la route......vous pouvez vous en remettre au Chabad....... qui sait, peut-être trouverez-vous le chemin de la lumière au bout de votre tunnel ..
http://www.fr.chabad.org/
13 h 13 - 2016-09-13 - C'est exactement la réflexion que je me suis faite lorsque le blablabla sur le burkini a commencé. Ta comparaison est tout à fait juste. Pour le reste (plus haut) je ne le supporterais pas autour de moi.
RépondreSupprimerMimi