mardi 31 mai 2016

les cerisiers sont en fleurs

au jardin japonais.....de Montréal





mais les kois n'ont pas encore réintégrés le grand  bassin du jardin


ce qui n'empêche pas pantoute  les arbres et les buissons  de verdir de contentement

et les bonsaïs de suivre  l'arrivée du printemps   de loin et du   haut de  leur pot



Ce dont, cependant   les pierres et les roches  de ce karesansui* se foutent totalement,.. ..  toujours de marbre ou de roche  devant les changements de  saison


* Il existe 3 genres de jardins japonais (que l'on retrouve d'ailleurs au jardin botanique) 
   le tsukiyama qui montre la nature  en miniature avec ses collines, ses   étangs et ses courants d'eau
   le karesansui   fait de sable et de gravier qui représentent les rivières avec des vagues  dessinées au      rateau.  Et des roches disposées zenement en guise de  montagnes et de volcans...
   le chaniwa.....   adjacent à un  salon de thé, comportant  des éléments bien déterminés tels    un tsukubai, un bassin de bambou, des pierres en marche etc...

 Un p'tit trémolo de printemps nippon au coeur du Québec...

KANGEI  HARU!



lundi 30 mai 2016

à l'image du Japon: byôbu

Au Jardin japonais du jardin botanique de Montréal,  les paravents d'Alejandro Bertolo ou plutôt, les byôbus de Bertolo.

Le byôbu est arrivé de Chine au Japon,  au début du VIII siècle.  Le paravent empêchait le vent de souffler dans les pièces ou encore séparait ou isolait des espaces.  Avec le temps, le byôbu a poussé comme du bambou, et on en a trouvé  partout au pays du soleil levant comme en Chine.

Alejandro Bertolo est argentin d'origine  Ce qui, de vous à moi, ne le prédestinait  pas du tout  à  devenir un artiste du byôbu.  Il a étudié avec de grands  maîtres japonais  les techniques de la  peinture classique du  Suiboku et du Nihonga, qu'il applique magnifiquement sur ses byôbus...
Mon entrée en matière sur les paravents  n'est  peut-être pas simple pour vos esprits embués, mais comme une image vaut mille blogues,   je vais vous faire un dessin....plus  parlant...
La technique  du Nihonga remonte à des millénaire et vient aussi  de Chine.   C'est un genre de  fresque réalisée  avec de la  peinture à l'eau et des pigments naturels: oxydes de métaux, terre broyée, coquillages... Souvent appliquée sur la soie..


la technique Suiboku vous est sans doute  plus familière, du moins elle l'est au harfang qui a déjà voyagé dans le monde de la peinture chinoise: elle utilise la technique pas facile pantoute  de l'encre monochrome.


Bon c'est bien beau tout ça, mais  je ne vous encore rien dit,  ni montré ce que  Bertolo 

expose au jardin Japonais......

des paravents à  6 feuilles (rokkyoku   byôbu)







des paravents à  4 feuilles  ( yonkyoku byôbu)







un paravant à 2 feuilles (nikyoku byôbu)

Un  byôbu de Bertolo se regarde attentivement et surtout s'observe  en silence..
Comme l'exige une peinture au Suiboku qui reproduit  non pas l'apparence mais  l'âme d'un paysage.   Qui  demande une  discipline, une concentration  et un esprit créatif que seuls les grands artistes maîtres  possèdent grâce à de profondes méditations.

 Les paravents de Bertolo,  c'est  une forme de  méditation sur panneau:  une contemplation  zen qui apaise l'âme et l'esprit. 

dimanche 29 mai 2016

le dessin tout court

Pas le dessin animé, pas la bande dessinée....  le dessin comme on en fait depuis toujours. Qui demande autant de  talent et de  patience.   Ce qu'on peut d'ailleurs se découvrir en en  faisant.

Cette fin de semaine c'était l'exposition de fin de trimestre de l'École de mon amie Micheline.   Que je vous présente posant fièrement, à juste titre,  devant ses magnifiques  oeuvres  


tout autour celles des autres finissants et finissantes......parfois au crayon/fusain, parfois au pastel sec, parfois au pastel gras.






 Dessine-moi un mouton ....... qu'il lui demanda
  Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Aussi étrange que cela lui  semblât, elle sortit, de sa poche une feuille de papier et un stylographe et lui dessina deux gargouilles...
Ce n'est pas un mouton.....lui répondit-il
mais tes gargouilles sont si belles que je n'ai plus besoin de mouton...

samedi 28 mai 2016

Genre BD

genre belle demoiselle,  ou bedon,   genre beau en diable...
ben non,  je parle du genre  de littérature que sont les  bandes dessinées...

Une bande dessinée dans le fond, c'est une série de dessins qui raconte une histoire.  Le dessin  lui-même existe pratiquement  depuis la nuit des temps,  mais  la bande dessinée elle,   a vu le jour en Suisse en l82,  sous l'habile crayon de Rodolphe Föpffer,un  caricaturiste et cartoniste...


qui a raconté pour la première fois , en dessins noirs et blancs , une histoire, celle  de monsieur Jabo
ce qu'il qualifiait d'une forme de littérature en estampes...

Vers l840, les bandes dessinées se sont mises à  proliférer... et à se diffuser aux USA puis  à travers le monde.   De la fin du l9ème siècle au début du 20ème,   la bande dessinée devint  une littérature de masse: on en trouvait, partout,  dans les périodiques et dans les quotidiens......

 En 1929, à l'âge de 22 ans,  Georges Rémi,  Hergé de son nom de dessinateur,  produisit toute une série d'histoires illustrées  qui  connurent  un succès sans précédent:  les aventures de TINTIN.... Les premières histoires de  tintin furent réalisées en noir et blanc



 et furent, par la suite,  redessinées et mises en couleur..




Quleques vingt années auparavant, en l902,   le journal  japonais Jiji Shimpo publiait son premier manga (réalisé par Kurasawa.).
Puis vers les  années 30,  une révolution se produisit avec  l'arrivée des comics books (inventés par Max Gaines) et du premier super héros, Superman.  Dans les années qui suivirent, à travers le monde,  la bande dessinée se répandit comme une ligne de coke, se  démocratisa et se diversifia.   Le manga prit alors, des allures plus modernes.  Une multitude de   bédéistes  et de mangakas s'affairaient à la tâche de produire des bandes dessinées.

La bande dessinée n'a, maintenant,  plus de frontières ni de  genre ou, plutôt,  elle adopte tous les genres selon son inspiration et le goût du moment.  De la bande politique à la bande érotique en passant par la bande romancée ou historique.  La bande dessinée n'est plus confinée dans une seule  bulle.

Oui, oui,  patience, j'y arrive au festival du Parc Lafontaine,  où il y avait

 des livres de bandes dessinées   à en vendre


des bédéistes itou


 qui échangeaient  avec le public sur la façon, de toute évidence, très personnelle, de faire une BD.


Même Mafalda  qui, pourtant n'aime pas beaucoup voyager,  et qui a maintenant atteint l'âge sinon vénérable du moins véritable de 50 ans,  était de la partie

 le festival était, bien entendu, l' occasion parfaite pour  s'amuser et se laisser aller à jouer au cost-play






A  la  grande philosophe Mafalda qui disait:  Arrêtez le monde, je veux descendre....
je réponds:   le monde c'est, parfois,  comme toi Mafalda, une  grande bande dessinée....



vendredi 27 mai 2016

Les artistes de porcelaine

sont venus de partout à travers le monde pour présenter leur enseignement et leurs oeuvres en porcelaine.


La  porcelaine  on la retrouve  dans plusieurs expression comme:  elle a une  peau de porcelaine ou encore elle n'est pas faite en porcelaine.... Ce qui veut dire,  quelque chose de  translucide et de fragile.   Que la porcelaine soit  de  Limoges, de Lladro, de Chine,  du Japon....ou d'ailleurs...

Pour votre petite éducation: la porcelaine est une céramique faite à base d'une pâte (quartz, feldspath et kaolin, argile à pipe mêlés à de l'eau)  que l'on place dans des moules  pour faire  la sécher en la cuisant  à l,000 C.  On  la couvre ensuite  d'un émail  qui se transformera en film vitrifié au cours d'une 2ème cuisson à chaleur plus élevée (l,200 degrés). Enfin on dessine sur la pièce des motifs qui seront définitivement   figés lors d'une 3ème et dernière cuisson.

Voici des colorants utilisés

voici des réalisations en porcelaine venant de partout à travers le monde





Turquie










les pièces qui ont été mises  en lice pour obtenir  le prix de la convention

 
dont voici mes préférées


L’histoire que tu vis, celle de chaque jour, est simple, donc incompréhensible. Aucun livre n’en fait mention, aucune lanterne de papier ne l’éclaire. Regarde. L’essentiel est dans ce que tu oublies et qui se tient devant toi. C’est par l’infime que tu trouveras l’infini, par ce calme regard sur l’ombre bleue, peinte sur une tasse de porcelaine blanche.  (Christian Bobin)