Bye bye Chiang Mai

De retour à Bangkok après 14 heures d'un trajet  extrêmement difficile voire pénible  en train, mon jeune compagnon de voyage ayant attrapé un mal de gorge carabiné  et  ma pharmacie de voyage étant à court d'analgésiques).  La nuit a donc  été souffrante pour lui (et pour nous , par ricochet)  n'ayant  aucun moyen de le soulager.  Mon vieux copain et  moi,avons tenter de  faire du racolage auprès des voyageurs qui, durant la nuit,  se levaient pour aller aux toilettes  pour tenter de trouver des médicaments .Ce n'est   que vers 3 heures  du matin nous avons été en mesure de soulager un peu la douleur de notre compagnon. Loin et perdu dans le décors,  le train de nuit  thailandais : à la fenêtre défilaient des stations de misérables stations de train perdues dans une campagne noire et silencieuse..
Finalement revenus à l'hôtel:nous convenons de rééevaluer la situation le lendemain quant à l'opportunité de se rendre   à Pattaya pour assister au  party d'anniversaire d'un ami.

Le séjour à Chiang Mai, malgré les difficultés,  s'est avéré intéressant et fortement instructif,  Chiang Mai étant une ville  très attachante full  de beaux souvenirs d histoire.
Tout est modéré  à Chiang Mai par rapport au sud de la Thailande surtout Bangkok:  température  moins chaude, la nourriture moins épicée, le coût de la vie moins élevé,  la circulation plus tolérable, etc.   Plein d'expatriés français ont, de ce fait,  décidé de venir s'installer à ChiangMai pour leur retraite et  de touristes français.

C'est en red bus qu'on a fait nos déplacements  à l'intérieur de la ville et en montagne
Ceux-ci étant ouverts à l'arrière, on respire en permanence une odeur prenante d'essence : coeurs fragiles s'abstenir (environ 60 baths  la course)
Nous avions chambre dans un hôtel de luxe, le lotus Hotel Pang Suan Kaew que nous avons pu avoir à  prix abordable grâce à un contact de Hoong.  Le soir de notre arrivée, nous avons eu droit, au lounge de l'hôtel,  à une sublime performance d'un chanteur thai déguisé en Elvis. Même à l'autre bout du monde, on ne peut  échapper à la culture américaine.

Nous avons visités  presque tous les temples  bien entretenus de Chiang Mai,  certains  dotés d'une école bouddhique
la deuxième journée,  nous avons fait connaissance du neveu de mon vieil ami  qui a pris sa retraite à Chiang Mai et qui y a acquis un condo.  Ayant été, auparavant,  à l'emploi d'une banque  Suisse, il s'est recyclé en professeur de formation.  Il nous a, d'ailleurs, informé qu'un condo à Chiang Mai se vend 4,000 bath du mètre carré. Qu'un promoteur immobilier doit s'engager à vendre 51% des condos à des thais le 49% de condos restants pouvant être vendu aux étrangers.

Le lendemain matin: rendez -vous avec Gérard un fabricant de meubles en bambou connu en Thailande.  Propriétaire de  2 boutiques  de fabrication de meubles et un hôtel.

Sur la route pour se rendre chez lui:  des rizières.

Puis  la visite de son usine.  En face, un petit lac aménagé par le propriétaire où ont été jetés des poissons qui sont pêchés par les 80 ouvriers qui travaillent à l'usine. A proximité, une basse-cours également  à la disposition des travailleurs. 

Le business  de Gérard a été démarrée  il y a 20 ans  après que   Gérard eut quitté son emploi de cuisinier au resto de sa mère.  Emploi qui avait été précédé de plusieurs autres à titre de techniciens sur des projets de construction à travers le monde (Haiti, Sénégal notamment)
Le nombre d'employés de l'entreprise a obligatoirement été diminué au cours des dernières années, passant de plus d'une centaine de personnes à 80 ,  dû  à la mauvaise  conjoncture financière mondiale particulièrement aux États-Unis qui influence considérablement le marché du meuble.  Le brevet d'invention de la fabrication des meubles de Gérard  a été obtenu à Montréal puisque Gérard a longtemps vécu à Sherbrooke.

 
Les meubles, vendus partout à travers le monde, sont faits   de bambou collé sur une base en bois.  Le design des meubles est l'oeuvre de  Gérard..

Puis visite du Wat Phrathat Doi Sunep situé sur la montagne.  Gravir en red bus la montagne donne le tournis tellement la route serpente et tournaille. Coeurs fragiles s'abstenir à nouveau. Le magnifique temple en or construit à son sommet  vaut le déplacement.  Rutilant sous le soleil, on peut l'apercevoir de loin   en fait d'où que l'on soit au centre-ville.

Il faut croire que les modes voyagent aussi, nous avons trouvé  des nains de jardins mystiques qui se déplacent  de temple en temple

A la sortie d'un restaurant du centre  d'achat du centre ville ,  sursaut de  notre hôte thaïlandais en désignant une  grande photo publicitaire affichée dans la section des parfums et qui nous confia avoir   réalisé fait la coiffure de cette photo ( il est coiffeur de profession)

  publicité du campus universitaire de Chiang Mai, la seule université de la ville.

Avant de prendre le train de retour et d'entreprendre le long périple  de retour de 14 heures, visite d'un dernier temple situé un peu en retrait  de la ville, dans un sanctuaire de méditation.   Des jeunes filles s'y faisaient photographier dans le costume traditionnel des femmes de Chiang Mai pour un calendrier publicitaire.

 un jardin de méditation avec sur chaque arbre une pancarte rappelant un  enseignement du bouddha.

Une lointaine parente  de la fameuse  et snobinarde madame FiFI:  mais qui,   contrairement à madame FIFI,  a la vie pas mal plus difficile  puisqu'elle traîne, sale, seule, dans la rue.. Il y  de ces injustices qui portent  à réflexion tout de même

Demain ,journée de convalescence avec , par conséquent,sorties  limitées  Et si tout va mieux, nous nous rendrons  à Pattaya pour le party d'anniversaire d'un ami de Hoong.