Pattaya la folle

Il y a la folle du logis, il y a celle de Pattaya.  Pattaya est reconnue, cela se sait,  pour son tourisme sexuel.  Elle semble  surtout vouloir être à la hauteur de sa réputation.  Depuis vingt (ma dernière visite) la ville a pris un  fichu de coup de vieux et perdu  pas mal de sa fraîcheur avec ses plages polluées et ses décorations quétaines (je parle du centre de Pattaya).. Pattaya s'est flétrie et semble prête à n'importe quoi pour s'attirer des amants quitte à se donner sans pudeur au plus offrant.   Commencons par le début de cette journée.
Nous avons, tout d'abord,  lunché près de Pattaya dans un coin un peu perdu. J'y ai retrouvé ce phénomè qui est loin de faire le charme de la Thailande: ses chiens errants, amaigris traînant dans les rues  comme des  animaux en peine.

Sur le trajet de retour, un peu partout des  photos: un emblême si répandu  qu'on en arrive à ne plus le voir.   Les thailandais ont grand respect pour leur roi  présentement gravement malade. Tout le monde s inquiète et prie pour sa guérison.


C'est sans réservation d'hôtel que  nous sommes arrivés au centre de Pattaya  puisqu'il était prévu initialement que nous n'y restions  qu'une journée.  Le cours des évènements nous ayant amenés à modifier notre horaire ,  nous y sommes restés 3 jours.  A la recherche d'un hôtel à  libre et à prix abordable nous avons échoué dans celui-ci: le chic GJ'S Hotel (80 baths par jour)

En signant le registre que nous avons constaté  que les chambres  se louaient aussi  pour de courtes périodes de 4 heures pour 600 baths.    Chambre avec chef-d'oeuvre  non signé  C'est donc dans ce décor fortement inspirant que nous avons passé  la nuit.  Avec en bruits de fonds, claquements de porte et musique assourdissante provenant du club d'à côté.    Bouchons d'oreille aidant, nous avons tout de même réussi à passer une nuit correcte.

Visite du marché avec notre ami thaïlandais qui  devait préparer  un repas pour des amis (un riz au curry (au porc).)

Puis   tournée de reconnaissance de ces  lieux  de perdition,  si l'on peut dire.  Parce que, la nuit, e Pattawa s'éclate totalement et  délire sans vergogne. Des nombreux vieux monsieurs déambulent dans les rues à la recherche de jeune chair fraîche (homme ou femme c 'est selon )

De nombreux  jeunes et beaux ados (filles ou garçons)   s'affichent langoureusement et se déhanchent de manière provocante au son de  la musique.  Spectacle de travestis, strip-tease, tout est de mise. Pattaya est une ville open. Tellement open qu'elle déconcerte et déstabilise complètement.  Nous avons comme le dit si bien mon vieil ami  vu et touché les bas-fonds de Pattaya.   Et cela dans  une ambiance détendue qui, malgré tout,  fait  un peu sourire par sa démesure.   Les plages du centre de Pattaya sont très polluées par la profusion de touristes qui y défilent.

Deuxième journée:  visite du nouvel hôtel Hilton de Bangkok dont le  chic contraste parfaitement   avec le côté minable des petits hôtels.

Pour terminer la soirée, une visite chez un ami qui demeure  en périphérie de Pattaya là où il n'y a plus de touristes, là où les plages sont propres et belles comme le sont aussi les restos.  Les hauts de Pattaya Les deux dernières photos ont été  prises du condo de cet ami qui offre une vue superbe  de 4 côtés , dont deux sur la mer.  Actuellement à vendre pour  l8 millions de baths.   

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Pattaya  c'est Plastburg  pour ceux qui connaissent, à la xième puissance.  Avec, en plus, tout le laisser-aller sexuel qu'on peut à peine imaginer.   Nous avons effleuré le coeur de la bête qu'est Pattaya et qui  en fait attrait touristique pour des milliers de personnes à chaque année.   Nous  y retournerons la semaine prochaine pour visiter un autre couple d'amis.

Notre troisième compagnon est arrivé  hier vers minuit.  Nous l'avons accueilli à l'aéroport.  Aujourd'hui ce sont les activités d'organisation (planification,  banque, etc) , ce soir un souper dans le restaurant  le DALAT détenu par un membre de la famille de mon copain de voyage.

à demain