jeudi 28 avril 2022

sur la route des hippies

 Il y a eu la célèbre route commerciale  de la soie qui était empruntée dès le 5èeme siècle et reconnue plus  formellement  au l5ème siècle, un chemin qui partait d'Europe pour se terminer en   Asie.  La route de la soie a  finalement être abandonnée lorsque les voyages sont devenus trop  dangereux , certains pays sur la route, ayant  fermé leur accès ou étant en guerre.   

Dans les années 50-70, il y a eu, également,   la route des hippies (hippie trail)... une route se définissant comme un parcours pour favoriser  les découvertes, le rapprochement , le  partage  d'expériences et les rencontres culturelles et ce , à peu de f rais,  et au gré du vent et du temps.  La route  s'étendait aussi  de l'Europe jusqu'en Asie. Un trip qu'on  aurait dû  plutôt baptiser  the pot road... parce que le trajet amenait les voyageurs dans des pays ou on pouvait facilement se procurer du hashish, de la mari et diverses autres drogues comme l'opium.  Et, par bonheur,  rencontrer quelques grands gourous qui prétendaient enseigner le sens d' une vie mystique.


Une route qui conduisait les flower children (de la contreculture peace and love)  vers un autre monde... un monde  détaché des valeurs  matrérielles.... Sac à dos anémiques, goussets vides , ils entreprenaient le périple  comme  un happening... sans aucn  plan précis de voyage, sans réservation parfois   en bus,  parfois  sur le pouce ,   se laissant porter au gré du hasard, du monde et de la fumée de mari.




La route des hipies traversait  essentiellement des pays grand  producteurs de hashish (particulièrement l'Afghanistan).. de mariuana avec comme but ultime d' atteindre  la Mecque hippie , à Katmandu au Népal.  

Voici la Freak Street de  Katmandu  qui en dit long sur l 'intérêt et l'attrait qu'elle exercait sur les hippies de passage



l'arrêt  quasi obligé au café Amir Kabir (Téhéran)

au Pudding Shop  (Istambul)
au café SIGI (Kabul)

"the first movement  of people in history travelling to be colonised than to colonise "...R. MacLean

Pour tout hippie, dont je fis partie, le rêve s'inscrivait dans  le cadre d'un désir  idéaliste  d'aller à la rencontre des autres,  de s'élever l'esprit, l'âme et  le corps parfois à l'aide de   drogues et , pour les  plus audacieux , de préférence à Katmandu et  pour ceux qui l'étaient moins, à san Francisco (Californie).

La route  n'existe plus,  plusieurs des pays qui en faisaient partie ayant fermé leurs portes aux étrangers ou étant carrément en guerre ou  très dangereux à visiter.    Les  enfants  fleurs de la contre culture Peace and Love  qui la parcouraient ont aussi définitivement quitté la route de l'idéalisme... dans le plus grand désarroi et la plus cruelle déception.  Ils ont depuis, beaucoup vieilli et vachement  perdu leur innocence et leurs rêves fous et délirants d'un monde meilleur, d'un monde  de paix et d'amour. 




1 commentaire:

  1. Ce n'était pas vraiment mon style même si c'était mon époque
    Mimi

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