jeudi 22 octobre 2020

prendre son trou...noir

Ce serait plutôt l'inverse:   se faire prendre par  un trou noir.... Celui  qui, dans ce cas-ci, n'a strictement rien à voir avec l'image que l'on peut se faire  de la  dépression  ou du désespoir,  mais plutôt avec celle que nos astronomes ont de  l'univers cosmique.

Un jour que je tentais d'échapper à mon drabe et plat quotidien, je vous ai entraîné dans le mystérieux et tout à fait merveilleux monde inter stellaire et planétaire  et   parlé des fameux trous noirs https://www.blogger.com/blog/post/edit/4573825473564032925/5906805761465750765

Si vous m'avez suivie, vous savez  donc déjà qu'un trou noir est un objet céleste tellement compact,  que la force monstrueuse de sa gravité attire et   retient tout ce qui l'entoure,  empêchant toute matière ou lumière de lui échapper.  On ne peut ( forcément)   pas observer  directement un trou noir (celui-ci étant  par définition complètement dans le noir)  mais  les astronomes peuvent le deviner et le situer  à partir de la température colossale qu'il dégage et des objets qui disparaissent quand ils s'en approchent.

Parce qu'un trou noir est  extrêmement vorace: il dévore tout ce qui se trouve dans son environnement,  qu'il digère après les avoir attirer dans  son sombre repère.

Le premier trou noir  jamais repéré  à partir de ses effets de gravitation fut le M 87 en 2019. 

Le plus énorme est  le J2157 qui peut engloutir l'équivalent d'un soleil par jour... 34 milliards de fois plus gros que le soleil et possèdant un appétit insatiable. Heureusement pour notre planète, qu'il pourrait ingurgiter comme un bouchée de pain si on peut dire,    il se situe  à 700 millions  d'années lumière de notre terre.  De plus, son trou gourmand sans fond fait qu'au fur et à mesure qu'il bouffe,  il continue  de  grandir et de grossir  à vitesse grand V. . prenant des proportions de plus en plus effrayantes.

 Les tours noirs émettent des  pulsars ou des signaux  qui, généralement, diminuent avec le temps ce qui n'est, cependant,  pas le cas  pour ceux  du J2157 qui n'ont pas faiblis depuis que le trou a été repéré  en 2018.. Ces pulsations seraient produites par  une oscillation  d'une  partie du disque sous l'effet de contractions et de dilatations... Ce que des scientifiques  plus romantiques (ce qui n'est nullement incompatible)  ont assimilés à  des battements de coeur.....  Les trous noirs ont donc du coeur tout en étant monstrueusement boulimiques.



Si je vous parle  aujourd'hui des trous noirs c'est que,   pour la première fois , on a  récemment pu observé  la spaghettisation d'un trou noir.... Une étoile égarée s'étant approchée   de trop près du J2157, elle a été  vue se faire dévorer par l'ogre supermassif....   L'étoile s'est d'abord  aplatie comme une crêpe puis étirée en filaments (spaghettis)  sous la force de l'attraction gravitationnelle, a perdu des morceaux pour finalement être progressivement et lentement  engloutie dans l'immense trou noir.


Juste pour vous mélanger et surtout vous sortir quelques minutes  du monde infiniment petit  et complètement déstabilisant du covid19 , il existerait aussi des trous blancs et des trous de vers.  Ces derniers n'ont pas été observés directement mais ont été  théoriquement élaborés pour expliquer des phénomènes qui se produisent dans la galaxie.  Phénomènes dont je vous parler un  prochain jour avant que je n'oublie... et que j'aie des trous de mémoire.

Si jamais nous nous mettons à la recherche d'une autre planète après avoir bien amochée la nôtre,vaudrait mieux ne pas trop nous éloigner et  essayer  vraiment de trouver une galaxie près de chez nous... et entretemps, savoir en rire.



En attendant, je vais tenter de suivre les élans de mon coeur qui, comme le vôtre et sans le savoir , depuis des années,    bat au rythme de  l'univers et de celui de  ses énigmatiques  trous noirs..

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