samedi 20 juillet 2013

hare

Il y a eu Ari (Onassi),  il y a toujours ( Harry) Potter... aussi le fameux  haro  (comme sur le beaudet)...et  il y aura toujours hare.. ceux qui sont  des baby boomers  comme moi, ont déjà peut-être deviné... où je vous conduis..... parce que  ce hare  allait nécessairement de pair  avec l'herbe (....), le patchouli, l'encens, les chemises indiennes,  les colliers, les fleurs dans les cheveux et, ma foi ,en y pensant bien, les fleurs aussi sur les chapeaux, en fait  les fleurs partout ... C'était, et oui, l'époque bénie du peace and love!

ok, ok, j'y arrive, soyez un peu patient, c'est n'est quand même pas trop vous demander..  Surtout que, depuis ce temps heureux des années 70, plusieurs d'entre vous  ont , volontairement ou non, perdu la mémoire en devenant  des senior boomers ou des senile boomers...
Vous donnez votre langue au chat je suppose?:  attention, il va peut-être la garder pour le plus grand  bonheur des  générations qui nous ont suivi. et qui nous ont assez vus et assez entendus.
Je veux parler de Hare Krishna.   La grande vérité absolue, l'infiniment fascinant (traduction libre) dont nous chantions en choeur les louanges sans trop savoir ce qu'on disait ni, il est vrai, ce qu'on faisait itou.

Ce bel après-midi du 20 juillet, je l'ai donc passé à danser et à chanter, comme dans ma jeunesse,   les louanges de Krishna mais cette, fois-ci, avec les milliers d'indiens de Calgary qui sautaient , priaient joyeusement et  défilaient en procession sur la 8ème avenue.  Je me suis même laissée aller à faire une petite donation qui m'a valu de recevoir, en retour, une banane et une bouteille d'eau, ce qui n'était pas à dédaigner étant donné que je n'avais pas lunché et qu'il faisait chaud.

J'ai donc suivi, en sautillant et clapant,  moi aussi, des mains  le chariot d'où provenait la flamme sacrée, qui  présentée aux croyants  la caressaient de leurs mains









Précédé du chariot de musiciens et de chanteurs  infatigables qui, pendant des heures, ont joué de la musique et chanté les mantras que la foule répétait, elle aussi,  sans se lasser.




Un perroquet sur son maître perché, répétait lui aussi,  tout perroquet qu'il était,  les mêmes mantras sur Krishna.
Mais le plus beau de toute cette procession, outre la ferveur religieuse remarquable des participants, c'était, sans contredit, les femmes qui, pour la fête,  s'étaient magnifiquement parées.  En les voyant,  me sont revenus de beaux  souvenirs d'Inde:  ses couleurs, la splendeur de ses femmes et de leurs saris.






.l'une d'entre elles avait même essayé d'intégrer dans son habillement,  un peu des deux cultures: indienne et calgarienne.


Après avoir défilé et donc,  pendant deux heures, élevé mon âme vers Krishna, je suis rentrée la tête remplie de musique, de chants et de couleurs indiennes. Pendant quelques heures, aujourd'hui sur la 8ème,  j'ai entendu battre le coeur de l'Inde au rythme des tambours.

Depuis,  Georges Harrison (des beattles) me chante  comme dans le bon vieux temps:

Hm, my lord (hare krishna)
My, my lord (hare krishna)
oh my sweet lord (krishna, krishna)
Oh my lord (hare, hare)

La voici pour de vrai: la chanson: my sweet lord:
http://www.youtube.com/watch?v=0kNGnIKUdMI




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2 commentaires:

  1. Hooo!
    C'est bien jolie toute c'est fleur et tres festif tout cela :D
    Je ne savais pas qu'il y avait une grande communauté Indienne la bas.
    Les vetements amples des femmes
    semblent parfaitement confortable pour la chaleur et surtout, joliment colorés.

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  2. 24/7/2013 - 6 h 18 -- J'ai ressorti mon guide de voyage sur l'Inde. Je n'irai jamais mais les couleurs m'attirent.
    Mimi

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