mardi 11 février 2020

les femmes samourais: Okusans

Non pas nécessairement des femmes  de samouraïs,  mais, obligatoirement, des femmes faisant partie d'une famille de samouraïs.  Autrement dit,  ces femmes  devenaient  automatiquement samouraïs de par leur lignée.

Elles avaient, bien souvent,   un rôle secondaire par rapport à celui des hommes samouraïs qui pour leur part, se battaient pour  protéger leur shogun et leur clan.  Les okusans qui , plus souvent qu'autrement, devaient rester au foyer,  remplissaient leur devoir avec humilité et discipline  lequel consistait à   tenir maison, à élever les enfants et à protéger la demeure pendant les nombreuses absences de leurs époux partis sur les champs de bataille.

Pour être en mesure d'assurer la défense de la maisonnée contre les bandits et les brigands, l'okusan devait  maîtriser certains   arts martiaux, particulièrement le Nagitana (  une lance à l'extrémité recourbée: le katana étant réservé aux hommes)

Les Okusan possédaient   leurs propres armes  dont:

le tessen
un éventail dans lequel était camouflé  un couteau


le tanto... un court couteau caché sous le  kimono



une aiguille en forme de kanzashi  dans les cheveux





 le nagitana

le kaiken  (dague)




l'arc à flèche

certaines  femmes samouraïs se rendirent très célèbres en participant directement aux combats aux cotés des samouraïs

Tomoe Goozen (1184)

princess Jingu  (169-269)  qui à, à la mort de son mari, reprit le commandement de l'armée et mené d'une main guerrière la bataille qui a conduit à la conquête  de la Corée par le Japon



 Hogo Masako (1185) la  femme de Minanote Yritonno



On est loin ici des Valkiris , les vierges déesses  mythiques  des pays nordiques

ou des amazones  de la mythologie grecque
qui n'ont jamais vraiment existées

Les Okusans, au contraire, étaient  préparées  au combat, et n'hésitaient pas à fourbir  courageusement leurs armes lorsque cela s'avérait nécessaire.... Des vrais samouraïs à leur manière..





1 commentaire:

  1. 21 h 32 - 12-02-2020 - C'est la première fois que je lis sur ces femmes. Je ne suis pas surprise...
    Mimi

    RépondreSupprimer