Une douzaine de chefs japonais... sont aux fourneaux de la haute cuisine en France. Seulement deux d'entre eux ont obtenu 2 étoiles au guide Michelin:
Takao Takano (Lyon)= resto takao takano
et Masafumi Homano (Bourgogne)= resto St-Amour Bellevue
Kei est né à Nagano, d'un père lui même grand chef en haute cuisine japonaies: Kaiseki,
C'est en écoutant , à l'âge de 16 ans, un documentaire d'Alain Chaptel célèbre cuisinier francais qui parlait de la gastronomie française que, soudainement, a germé dans sa tête d'ado un rêve: celui faire de la haute cuisine française avec une touche nippone.
Il a donc pris son baluchon pour aller bosser sous la cuillère de grands chefs en régions françaises:
tout d'abord avec Gilles Gougeon (Puits du Vieux) - Alsace
pour finalement travailler avec Alain Ducasse....( Plaza Athénée )Paris
Pour reprendre l'emplacement parisien de Gérard Besson... rue du Coq Héronp près du Palais royal.
Une étoile peut briller mais elle peut, un jour, s'éteindre aussi. Les grands chefs le savent. On a beau avoir l'imagination et le feu de la passion cuisine, celle-ci est une maîtresse des plus exigeante. Les heures de travail sont longues (l0 hres par jour) les horaires de nuit ne favorisent guère la vie normale, les profits sont maigres et la compétition est féroce au firmament des étoiles. Le stress brûle les chefs par les deux bouts et pour tenter de l'éteindre, la plupart deviennent alcolos ou drogués.
On se rappellera les suicides de Benoit Violier pourtant en plein succès michelin
et celui de Bernard Loiseau lorsqu'il perdit sa 3ème étoile
la vie des chefs est donc loin est d'.être aussi glamour qu'on s'imagine.
Souhaitons que le jeune chef japonais de 43 ans saura lutter contre les démons de sa cuisine et trouvera un équilibre zen qui lui permettra de conserver ses 3 étoiles si dûrement et chèrement gagnées.
Longue vie au Chef Kobayashi
23 h 05 - 29-01-2020 - Tout cela a vraiment l'air bon mais.... malgré la créativité et le travail, cela en vaut-il le snobisme qui l'entoure?
RépondreSupprimerMimi