Les syriens qui sont arrivés le 25 décembre ont vu ceci en débarquant de l'avion et se sont dit que, malgré tout ce qu'on leur avait expliqué, c'était pas si pire que ça.
Ceux qui les ont suivis le 27 décembre, se sont un peu demandés dans quel pays ils venaient d'atterrir
Et ceux qui vont débarquer aujourd'hui ( s'il y arrivent à cause de la température) seront tous sous le choc...
Icitte, on est pas mal habitué au revirement de température. Et ça prend pas mal plus qu'une bordée de neige pour nous arrêter: on s'habille chaudement, on tape de la botte, on joue de la pelle, on chicane tout le temps, ça fait partie de notre folklore:
"Maudit hiver, y va-tu finir? Mais voyons, Gaston, y vient juste de commencer...c'est la première tempête. Arrête donc de dire des naiseries pis mets-toé donc à l'ouvrage: envoye, pousse plus fort si tu veux que le char sorte et qu'on arrive à temps chez mon oncle Ti-Beu pour la veille du jour de l'an."
En arrivant à l'aéroport, trompez-vous pas, les vêtements c'est la voie de gauche. Passez surtout pas à côté.
Gênez vous pas, non plus, pour prendre tous les chandails, les tuques, les foulards et les bas de laine qu'on va vous donner, c'est pas de l'onguent. Vous l'savez pas encore, mais vous en aurez ben besoin.
Ça le sera bientôt aussi pour vous.
Bienvenue chez nous....oups bienvenue chez vous...
bienvenue, à toi, mon beau ti-pit. Le bonhomme de neige te faire dire bonjour.
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