qu'il a présenté, entre autres pièces, hier soir à la Place des Arts, porté et envouté par la musique de Stravinsky. José Navas que nous avons rencontré après le spectacle alors qu'il répondait aux questions du public: oui il a trouvé que son spectacle était dérisoire vendredi dernier le 13, avec ce qui se passait en France. Oui il a dansé tout de même, malgré cela, en dédiant une partie de son spectacle aux français. Oui il a pensé que justement à cause de cela, il fallait continuer à danser pour que contrer ceux qui s'en prennent à l'art et la liberté d'expression. José Navas, avant d'être danseur et chorégraphe, est un bel être humain dans tous les sens du terme.
Le voir danser c'est vivre et respirer au rythme de son souffle, de ses gestes gracieux, de son intensité et ses émotions. C'est admirer la beauté, la pureté des mouvements que Navas dessinent dans l'air comme on dessine un touchant tableau.
Interpréter le sacre du printemps, dans la plus grande solitude et le plus grand dépouillement, c'était un sacré défi que seul un génie de la danse comme Navas pouvait relever avec brio.
"Ce solo est aussi ma façon de célébrer cette force vitale qui fait s'épanouir et avancer., tomber et se relever. " Navas dixit
un grand danseur, un grand homme..........qui danse pour survivre....... et nous aider à mieux vivre
18 h 50 - 21/11/15 - Il est magnifique, et avec le tissus (1ère photo) c'est envoutant.
RépondreSupprimerMimi