mardi 29 juillet 2014

les poètes de rue

La poésie se cache en toute chose et en tout moment et ne demande , parfois, qu'un p'tit coup de pouce pour  se mettre à  germer et à  fleurir.  Suffit de s'arrêter et d'apprendre à  s'arroser  l'imaginaire.    Et de trouver les mots pour le dire.
La poésie  carbure aux sentiments et aux émotions.  Sur la  Rue Desjardins on a décidé de la prendre à plein verset et  de vivre  poétiquement la vie de tous les jours. 
                                                      Bienvenu sur la rue de la Poésie.


Partout  des pots colorés où, avec les fleurs,  poussent des poèmes comme si les uns étaient inséparables des autres..  



C'est ben beau,me direz-vous, tous ces poèmes qui poussent comme des fleurs  dans les pots,  sur les arbres ou même sur les mûrs et les trottoirs....  Mais qu'en est-il des poèmes?








La poésie est dans l'air sur la rue Desjardins et ne s'exprime pas à demi-mots.

Le piano du coin de la rue n'a  nul besoin de résonner.   Sa seule présence suffit pour stimuler l'imagination intarissable des résidents qui certains soirs,  sortent carrément dans la rue pour l'exprimer à haute voix.  La poésie alors non seulement se voit, mais  s'entend aussi rue Desjardins..


Elle se moque aussi des conventions et s'affiche où bon lui semble.






Dis-moi petit pot à fleur quand te dépetitpotàfleureras-tu et te dépoétiseras-tu: je me dépetitpotàfleurerai et me dépoétiserai quand tous les petits à  pots à fleurs de la rue Desjardins se dépetitpotàfleureront et se dépoétiseront,  c'est-à-dire à l'automne. Pour me repetitpotàfleurer et me repoétiser à nouveau  au printemps...

Oui je lis bien que tu es là....mais j'aimerais bien savoir où exactement..  on pourrait peut-être se donner rendez-vous rue Desjardins pour jaser, à la Marjo,  de poésie, d'amour et de liberté.  Et de tous ces poètes disparus ou vivants qui ont osé et osent écrire avec des mots de plumes et d'oiseaux  tous ces sentiments  et ces émotions qui nous habitent.

« L’objet de la poésie, ce n’est donc pas, comme on le dit souvent, les rêves, les illusions ou les idées. C’est la sainte réalité, donnée une fois pour toutes, au centre de laquelle nous sommes placés. C’est l’univers des choses invisibles. C’est tout cela qui nous regarde et que nous regardons. »    Paul Claudel


Sur le fil tendu
le    linge   de    mon    passé
flotte   au   vent   frais


















1 commentaire:

  1. 7 h 42 - 7/08/2014 - Belle participation citoyenne. Encore une possibilité d'écrire sur les trottoirs. Est-ce que cette manifestation poétique a un lien avec l'activité de la rue Mont-Royal? Même Pinocchio semble y mettre du sien.
    Mimi

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