ok.. slacque la poulie un peu.. me direz-vous... parce que la corde commence à être un peu tendue.. pour la période de vacances..
Bon.... je vais me mettre au diapason de mes lecteurs et lectrices.. et vous parler de choses plus légères et aériennes, voire plus flottantes...
comme justement les flots du lac qui, en langue abénakise, veut dire, grande étendue...... ok ok.... je me répète... mais qui, dans son état actuel ,n'a vraiment plus rien d'amérindien
voiliers et touristes......à bord
comme ,d'ailleurs ,toute la ville qui , elle non plus, n'a plus rien d'amérindien avec ses 23,000 habitants (tout de même un plus qu'à Val David) dont la rue principale, comme toutes les rues principales de village, regorge de magasins , de bed and breakfeast, de restos... bref de tout et de rien mais surtout de tout mercantile.
mais quand même...de belles vieilles maisons
Voilà pour le côté groundé et voici maintenant pour le côté lévitant et céleste:
la majestueuse église St-Patrice.. (l894) dont le carillon usé a été reconstruit en 1918 par l'architecte Audet que vous connaissez bien.... pour en avoir vu les oeuvres à la basilique Ste-Anne de Beaupré.
L'église St-Patrice est l'une des rares de son espèce qui a tenu, envers et contre toute mode , à préserver son cachet néo-gothique, protégeant religieusement sa chaire , sa balustrade et ses 3 jubés
jubés toutefois en manque de fidèles..
Fermant les yeux comme si j'étais au confessionnal, je me suis soudainement revue écoutant le discours du curé en chaire....et méditant sur mes vieux et mes neufs péchés...la conscience rongée par les remords mais surtout mauditement consciente d'être en ligne pour une éternité en enfer.
L'église, ce havre de paix, ce refuge des âmes perdues comme la mienne et qui cherchent désespérément un sens à ce qui n'en a pas.
Contrairement à d'autres âme qui s' en sont trouvé un (sens) dans une bonne oeuvre étrangère.
Un bref et court instant j'ai crû, en sortant de ce refuge religieux, croiser enfin la chance mais, manque de pot ou de pain béni, le trèfle prometteur n'avait que 3 feuilles.
Changeant de place, ou plutôt d'église en voici une autre mais plus récente:
St Jean de Bosco
La vie d' église aujourd'hui n'est pas tellement drôle et la job d'église pas plus safe non plus. Ne pouvant pas être entretenues, abandonnées par les pieuses âmes, on les dépouille de leurs apparats et de leur identité religieuse, les obligeant à se recycler en tout autre chose qui n'a rien à voir avec ce pourquoi elles avaient été érigées.. Encore chanceuses si elles ne se retrouvent pas littéralement transsubstantionnées en vulgaires condos. L'église Ste Marguerite-Marie a dû faire un virage obligé vers la modernité et se voit, maintenant, contrainte de faire la bibliothèque
Seul signe encore apparent de son ancienne gloire religieuse: ses vitraux.
Misère de misère me suis-je dit: même les églises en arrachent. Celles qui se tiennent encore debout se voient obligées à faire bien des compromis comme de limiter les heures d'adoration ou de faire entrer les adorateurs et les adoratrices en cachette, par le côté arrière..
Adoration: définition: culte, action d'adorer une divinité; passion extrême....culte rendu à l'être aimé
qui , assis sur le bord du lac Memphemagog, se fait soupirer tendrement ônemassantzin
19 h 20 - 21/7/2014 - Bon maintenant que j'ai terminé mon souper interrompu par le téléphone de L., je m'attaque au blogue.... et je suis vraiment en retard. Toutes mes plus plates excuses. Ah! les églises. Que ferait-on sans elle dans notre paysage architectural???
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suite - et j'ajoute un "s" à elle évidemment
RépondreSupprimerMimi