Hier soir, pour se mettre dans l'ambiance, souper coréen suivi du film coréen: Hang Gong-ju dont voici la vedette principale.
L'histoire, pas banale heureusement, pourrait se résumer ainsi. Gong-Ju est placée chez la mère de son instituteur pour être protégée et éloignée de son milieu où elle a été victime d'un gang rape. Les gang rapeurs étant fils soit de magistrat soit de riches proprios, sont protégés par le système (incluant la police) alors que Gong-Ju est pointée du doigt. L'histoire se rapproche de celles des gangs rape indiens dont on a entendu parler récemment où le système et la culture en place stigmatisent la victime plutôt que les violeurs. Un film difficile et touchant.
Ca vous dit un peu le genre de cinéma qu'offre Fantasia: des drames de toutes sortes, des horreurs, du gangstérime etc....un cinéma à violence physique ou mentale, qui ne laisse définitivement pas indifférent. Les interminables files d'amateurs qui attendent pendant des heures aux portes des salles prouvent que Fantasia a fait sa place chez les cinéphiles qui viennent de partout à travers le monde pour découvrir ce que le festival a à montrer.
On ne s'ennuie pas à Montréal et même qu' on peut se faire peur en masse en regardant des images fantastiquement fascinantes sur grands écrans de Fantasia.
19 h 28 - 21/7/2014 - Ça fait des années que je veux y aller mais comme le reste, j'ai toujours autre chose à faire. Mais certainement aussi sinon plus intéressant que le FFM.
RépondreSupprimerMimi