jeudi 27 février 2025

C'est pas tiré par les cheveux

Mais plutôt  titrer des revenus à partir des cheveux.   C'est le cas d'une énorme et florissante industrie en Inde.  Celle de la vente des  cheveux indiens. Dont plus de  500 tonnes sont exportés ,chaque année, rapportant plus de l40 millions d'euros au pays.     Les cheveux  sont ceux  d'indiennes ou d'indiens qui acceptent de s'en départir pour faire un peu d'argent ou  pour en faire don à des dieux comme Vishnou ou Murugan  en échange d'une vie confortable  lesquels sont, ultérieurement vendus à gros prix pars les temples des dieux en question.  Ce prélèvement capillaire  religieux de masse  est surtout effectué  dans 4 régions  situées au sud du pays et majoritairement par l0 grands temples.

Les cheveux sont, dans un premier temps,  coupés par des barbiers ou des  barbières

puis ramassés  par les compagnies , où ils sont triés par couleurs,  par texture et par sens (Tête ou queue du cheveu) , fendus ,épointés ,  nettoyés et enfin lavés et asséchés.

Ici on n'a pas le temps de couper  les cheveux en quatre  bien qu'on les sépare presque individuellement: un travail méthodique, long et patient  pour des ouvriers qui besognent  8 heures par jour , 6 jours par semaine.





Les  cheveux des indiens sont reconnus pour leur beauté exceptionnelle  et sont inconditionnellement parmi les cheveux de meilleure qualité au monde 


 Faut croire que la pauvreté a un effet mystérieux et  bénéfique sur le cuir  chevelu.    Vendus, on en  fera des perruques,  des extensions, des toupets et tutti quanti.      25% des cheveux proviennent des temples et 75% des particuliers. et se vendent 8 euros la mêche..  Et ce sont ceux que vous retrouvez partout à travers le monde, notamment, sur la tête des artistes et des acteurs.





En Inde on est pas à un cheveux près de perdre le marché capillaire, bien au contraire.  On en a plein la perruque.





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