samedi 8 juin 2024

les blues de Modi

 et non pas les Moody blues que les babyboomers connaissent bien...  Narendra Modi chante une toute autre chanson depuis quelques jours  et n'a peut-être pas  les blues, mais il est vachement bleu  de  colère depuis que son parti a perdu   sa majorité au Gouvernement qu'il présidait  en roi et maître depuis plusieurs années.  L'envoyé de Dieu a donc pris une claque sur  le coin du turban...

Ses fidèles  partisans assurés d'une victoire éclattante,   la veille des résultats,  fêtaient déjà  le triomphe de leur chef (pace que Modi ne représente pas vraiment un parti mais se représente plutôt lui-même).  Modi doit être en beau maudit car il devra, dorénavant, partager son pouvoir absolu avec d'autres partis, ce qui doit être assez humiliant pour un envoyé  de Dieu reignant , depuis ses débuts,  sans partage et de main divine  et  toujours  paré de ses plus   beaux et riches costumes.

 Le voici dans son habit avec son nom brodé en or

                     

Comme on le sait déjè, y  a jamais  rien de trop beau ou de trop luxieux pour un  représentant direct de Dieu



même quand il s'agit de faire le show  comme lorsque Modi a inauguré, à  Ayodhya, en grande pompe et avec  beaucoup d'arrogance  ,le temple hindou  qui a été construit  sur les ruines d'une Mosquée
Modi ne fait donc pas, comme la majorité de son peuple,  dans la pauvreté et ne fraie qu'avec les plus fortunés de son pays (qui représentent l0% de la population et rapportent 55% des revenus)... dont le célèbre Mukesh Ambani, l'homme le plus riche d'Asie et, évidemment,  un allié inébranlable


et n'a admiration que pour les riches despotes....





Modi s'est fabriqué une image de saint homme mais qui n'a rien de bien sacré  puisqu'il  encourage  ouvertement le harcelement religieux  et la haine des musulmans et  des chrétiens.  Porté en certaines régions indiennes comme un dieu vivant, il a réussi pendant  ses deux premiers  mandats à endormir  640 millions de votants indiens qui , jusqu'à cette semaine, lui  vouaient  une dévotion  étonnamment aveugle.   



Il y a le make america great again  MAGA de Trump et il y a le make inda proud again   MIPA  de Modi.  Pendant que les riches du pays  s'en mettent   plein les coffres,  les démunis ,eux,  peine à survivre...   L'économie de Modi   a réussi à creuser encore davantage le fossé  déjà énorme  entre les classes.  

On dirait bien que dieu est sensible,   non seulement à l'odeur de l'encens,  mais aussi  et surtout à celles du pouvoir et de l'argent.

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