lundi 10 juin 2024

naine de ciel

 Il y a bien sûr les nains de jardins dont j'ai, déja , essayé, pour vous,  de percer le mystère. 

https://www.blogger.com/blog/post/edit/4573825473564032925/6578093341016424639

 Mais il y a encore bien plus   mystérieux  que les nains de jardins dans notre univers qui s'étire sans cesse:  les naines célestes.   

Les naines sont des astres de dimensions réduites...représentant les  stades d''évolution d'une étoile:  elles  sont le résidu de l' étoile quand celle-ci a épuisé tout son carburant nucléaire... La naine , de taille  plus  réduite, sera tout d'abord blanche, puis rouge, tournera au bleu avant de se couvrir de  noir.  Les naines ou restants d'étoiles forment 80% de la voie lacté. 

L'étoile,devenue  naine blanche,  sera 8 fois plus petite que sa taille initiale d'étoile  mais  conservera une température très élevée...

Poursuivant son irréductible  évolution,  son matériau nucléaire brûlera de plus en  plus  lentement,  réduisant, par le fait même sa luminosité,  la transformant en naine rouge. Les étoiles  parvenues à   ce stade ont   de  l00 à   des centaines de milliards d'années de vie  et , par conséquent,  sont  des dizaines de fois plus vieilles que l'âge de l'univers. 

Perdant progressivement son hydrogène...la naine rouge  deviendra naine bleue .



Lorsque son hydrogène sera complètement  épuisé,   elle deviendra finalement  naine noire,  invisible  au télescope  et repérable  qu'à partir de  son influence gravitationnelle..




Bref,   les étoiles se forment, s'éclattent  prodigieusement de tous leurs feux,  puis  s'épuisent lentement , pour, finalement,  s'éteindre et mourir au firmament du temps   Mais , contrairement à nous, elles vivent vachement plus  longtemps.

Le ciel était clair, remarquablement clair, et  le scintillement de toutes les étoiles semblait n'être que le battement d'un corps chronométré par une pulsation commune.... T. Hardy

Bref qu'elles soient au stade de   naine blanche,  à ceux de naines rouges ou   bleues ,  les étoiles  finissent, elles aussi,   par  se départir de leur  magnifique  superbe et de  leur  extraordinaire éclat lumineux pour  se perdre dans le noir.    C'est un peu l'histoire de notre vie , finalement,   mais à échelle gigantesquement  impensable.  A l' échelle crissement microscopique , c'est, donc,  un peu la nôtre et celle  des nains  de jardin.





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