dimanche 2 mars 2014

Belissima Sintra

Belissima Sintra qu'on l'appelle.    Nous avons voulu voir si la belle était aussi belle que ce qu'on dit. Parce que la beauté, c'est connu, c'est d'abord et avant tout,  une question de goût personnel. 

Départ ce matin sur les chapeaux de roues  (ben non, pas pour Montréal, ce départ-là
est  juste pour demain) mais pour Sintra, en passant par Cascais.   On commence à avoir le tournis tornon avec tout ce que nous faisons et voyons  en si peu de temps.   Qu'à cela ne tienne,  ça nous a permis tout de même de devenir des pros du métro, du train  bref,  du déplacement portugais.  Les secrets de Lisbonne,contrairement à ceux de la vierge à Fatima, nous ont été révélés  au fur et à mesure que nous les avons découverts nous-mêmes.

  Y a certains  portugais qui, ce matin au parc central de Lisbonne, partaient non pas sur les chapeaux de roues, mais  sur leurs semelles de running. Ça  ne court pas beaucoup à Lisbonne et ce,  dans tous les sens du terme ,et cela  se comprend parfaitement: ça prend non seulement toute une  dose de courage  mais également  de  bonnes jambes  et un  souffle long pour se lancer sur un terrain aussi dangereusement  penteux et dans des côtes qui  n'en finissent pas de finir.  Les abords du parc central avec  leur surface   aplanie offrent , sans contredit, un terrain  davantage accueillant  pour ceux qui veulent jogger à Lisbonne.   .
Nous, en bons p'tits vieux qu'on est,  on s'est contenté de  marcher jusqu'au bout du parc où nous avons trouvé


Et surtout  une  superbe vue lointaine du vieux Lisbonne: ainsi à l'horizon, au bout de l'avenue Libertade,  la mer, que cette femme  assez peu vêtue pour le temps frais du jour, essaie de scruter très attentivement, aidée en cela de son  lévrier favori.   Anna , ma soeur Anna,  qu'espères-tu donc voir venir ainsi vêtue?


 C'est donc à cela qu'on a occupé notre temps avant de quitter Lisbonne pour aller à Sintra, sous une pluie qui s'est faite, tout au long du trajet, de plus en plus insistante.  C'est par conséquent, carrément , une Sintra sous la pluie que nous avons approchée et où nous avons visité  le palais  où la royauté passait ses étés chauds et chassait, à court ou à long, je ne sais plus trop.





Ça ne prend pas la tête à Papineau ni celle de  Lise Bombardier pour deviner que   la salle  s'appelle  la salle des cignes.  Décorée ainsi  en l'honneur de la nouvelle femme du roi, le cigne se voulant le symbole de  l'amour qu'il lui portait.  Il avait ben de l'amour et surtout ben de l'argent.




 la chambre à coucher

la salle "dite de  réception" qui ne servait qu'à impressionner les invités.   Et pour cause.  Nous n'étions pas au nombre des invités  et nous avons été pas mal impressionnés.



La chapelle de Santo Esperito

et la cerise sur le sundae ou la poire au bout de la queue,  la grande cuisine avec ses nombreux fours chauffés à même  le sol.  Avec ses deux grandes cheminées par où s'évacuait la fumée de la cuisson..  Travailler en cuisine revenait, de toute évidence, à travailler directement dans un four.   Exactly what  the doctor ordered.


Journée totalement gouttante pour Sintra qui,  coquinement, se cachait  derrière  un épais rideau de brume.  Voici le peu  d'elle qu'elle a bien voulu nous laisser voir.


vue du château
La belissima Sintra nous a confié très discrètement  être profondément  désolée de ne pouvoir nous montrer plus de ses charmes.  Nous a invités à revenir une autre fois nous promettant chaleureusement de nous faire le plus  beau des strip tease.
Ne pleure pas la belle, que nous lui avons  répondu,  la brume te revêt  d'un mystère qui te rend peut-être encore plus belle que tu ne l'es en réalité.  Ne t'en fais pas, tu resteras, envers et contre ce mauvais temps, gravé dans nos mémoires comme étant  la belle brume du Portugal.... et on comprend très bien que l'Unesco ait  fait de toi un beau trésor à protéger.
Quittant à regret Sintra, nous nous sommes arrêtés à Cabo de Roca qu'on dit être le bout de terre de l'Europe  le plus avancé dans l'océan  et le  plus près de l'Amérique.  Faut tout de même pas exagérer, l'Amérique demeure, même d'ici,  une terre très très lointaine, et l'océan qui  sépare le Portugal de l'Amérique est loin de pouvoir se faire   à la nage.

Trève de sémantique,   prochaine et dernière étape de notre semaine de voyage au Portugal, Cascais.
Port de pêche qui, lui aussi, aujourd'hui,   se perdait un peu  de vue  derrière le  brouillard.

 J'espère que, malgré la température, la pêche a été miraculeuse ou, à tout le moins,  profitable, comme le fut notre voyage au Portugal.

Ola Portugal et surtout Ola Portugeeses.    Tout le beau plaisir de cette semaine fut pour nous.

1 commentaire:

  1. 3/3/14 - 8 h 50 -- Bon! Bon! moi qui viens de redécorer mon appart., je sens que je vais être obligée d'y ajouter une petite touche exotique... mais je n'arriverai jamais à ton palais surtout au niveau de la cuisine ahahahah!!!!!
    Mimi

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