vous avez dit : un ouragan?

 En tout cas c'est ce dont parlent tous les medias.   De Milton, l'ouragan qui s'est abattu  sur la Floride hier,   mais moins furieusement que prévu.   Déployant tout de même   une force extraordinaire et semant sur sa route désastre et désolation.  Les floridiens et tous ceux et celles qui y ont élu domicile pensant y avoir trouvé le paradis ensoleillé,   se tenaient  après , non pas leur pinceau, mais après leur placardage ou le volant de leur auto..

Pour votre part , je vous invite à vous tenir après votre clavier car je vais essayer de vous expliquer simplement et succintement  comment Milton a pris naissance et  pourquoi les experts pesistent à dire qu'il y aura de plus en plus d'ouragans de  grande  ampleur dans le futur.   C'est que toute histoire d' ouragan commence par la température de l'eau  de la mer qui, comme on le sait,  avec les changements climatiques  n'a pas fini de se réchauffer.

Lorsqu'à 50 mètres de profondeur au-dessous de la mer ,   la température de l'eau atteint   28 degrés , elle s'évapore au- dessus de l'eau   formant des nuages...  Sous l'effet d'arrivées d'air complémentaires  qui la pressent,  l'eau devenue vapeur  s'élève prenant  la  forme d'une colonne  qui se met à rotationner  en fonction  du  mouvement du globe terrestre...Les ouragans  peuvent se déplacer vers des terres... ici vers la Floride, .poussant de  leur  impressionnante  puissance  ( dans le cas de Milton, à  plus de 165 km heure)  l'eau devant lui .  Une fois en sol terrestre,  en l'absence d'airs complémentaires, l'ouragan perd progressivement  de sa vigueur.

Voici un graphique très sommaire explicatif de son évolution

La  trajectoire de Milton traversait une partie de la Floride

semant  malheur et  destruction.  Quand un ouragan s'annonce ou est annoncé, il faut sans  rechigner et surtout  sans attendre,  attraper sa sacoche ,  pendre ses jambes à son cou et fuir dans la direction opposée.

Je rappelle qu'hier à Montréal, il ne faisait que pleutasser  pendant qu'ailleurs on subissait les affres de Milton.  La nature n'en finit pourtant pas de nous prévenir  à grands signaux clignotants rouges de  nous calmer le ponpon et de la protéger.   A faire la sourde oreille, on se prépare des lendemains douloureux et entre autres ,des ouragans de plus en plus fréquents et  dévastateurs.