mardi 16 août 2016

Harsmann et ses clones, Kawase et ses dorayakis

Tenez-vous bien après v'te pinceau parce qu'aujourd'hui je vais vous parler d'une réalisatrice américaine dont vous avez probablement, sauf erreur, jamais entendu parlé.;   Lynn Harshmann.  Et de Kawase dont  le dernier film  est présentement à l'affiche.



Harsmann dont les films ne sont définitivement pas faits pour les moumounes intellectuelles que nous sommes.

Celui que j'ai visionné:  Techlust , un film de science fiction sur des vampires qui carburent non pas au sang mais au  sperme et  qui se reproduisent en  espérant créer une vie artificielle qui permettrait de produire des clones en partie humains en partie computerisés. 



'Anxious to use artificial life to improve the world, Rosetta Stone, a bio-geneticist creates a Recipe for Cyborgs and uses her own DNA in order to breed three Self Replicating Automatons (SRA), part human, part computer named . The characters struggle to find love in a world that no longer needs sex to reproduce, a world that is changing and is populated with people who use provisional identities and are seen through virtual selves and a world where love is the only thing that makes things real'



Pas simple comme histoire et pas facile d'accès non plus:  un des premiers films de Harshamn, sinon le premier,  qui, par la suite,  produisit  des documentaires qui furent  beaucoup plus remarqués comme  Desire inc (1990) qui montre des annonce de télé dans lesquelles une femme sexy demande aux hommes de lui téléphoner.   Et  Modern art révolution  (2011) portant sur l'art fémministe aux USA

Le deuxième film  dont je vais vous parler est de texture complètement différente et a été réalisé par la japonaise Naomi Kawase en 2015.



Un film aux images magnifiques avec une histoire qui évolue lentement au rythme de la respiration des acteurs et de la vie simplement quotidienne des personnages.
Qui raconte l'histoire d'un japonais qui cuisine des dorayakis et qui  engage une vieille dame d'âge très avancé  qui produit la meilleure  des confitures de fèves rouges... qui, d'ailleurs, fera le succès de sa petite échoppe,  et éventuellement sa perte quand les gens apprendront que la vielle dame est lépreuse.  L'histoire tourne autour de la relation  particulière, tendre et profonde de ce jeune japonais avec cette vieille dame qui, à son décès,  lui lèguera ses instruments de cuisine  et lui redonnera le goût de vivre. Un film et des personnages attachants qui porte beaucoup  à réfléchir..




Pour les pas fins connaisseurs et connaisseuses que vous êtes: un p'tit cours de cuisine accéléré.

Les dorayaki  sont une friandise  faite de deux pancakes entre lesquels est déposée une confiture épaisse de fèves rouges sucrées..... un délice pour les japonaise qui raffolent des fèves sous toutes les formes...
Pour celles et ceux qui sont intéressés:  la recette

http://www.justonecookbook.com/dorayaki-japanese-red-bean-pancake/

Pour en avoir déjà mangés:  ça bat cent milles à l'heure  les p'tits gâteaux Vachons   et  les fameux  Mae West québécois
 


et même  les célèbres  p'tits pouding Laura Secord qui ont tant fait chanter les p'tits Simard








1 commentaire:

  1. 13 h 20 - 2016-08-17 - Bon j'ai l'impression que le Harfang s'ennuie du Japon. Je vérifierai la recette plus tard.
    Mimi
    P.S. en passant ce n'est pas difficile d'être meilleur que les petits gâteaux vachons qui ne goûtent plus rien. Cela étant dit cela n'empêche pas ton petit d'être délicieux sans aucun doute.


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