Non ce n'est pas un appel à la nation.....ni un hymne national: c'est le journal québécois qui était publié au début du siècle dernier dans cet édifice de la rue Sainte-Catherine
La patrie qui, à ses débuts en 1879, était un journal nationaliste, a occupé ce building jusqu'en l960. Après être passé aux mains de l'Église de scientologie puis de l'UQAM, il s'est retrouvé, en l996, entre celles de la Fresh Paint Gallery qui appartient à Under Pressure (qui produit, notamment, le festival de graffitis).
Le journal La Patrie qui a été fondé par Honoré Beaugrand se voulait au départ, un relais du parti libéral. Sa vocation a, par la suite, évolué pour devenir celle d' un journal d'information très très générale, voire populaire.
Une édition de 1907
Une édition de l970 avec des titres révélateurs du public qui était visé
L'édifice abrite donc la Fresh Paint Gallery dédiée aux artistes des street arts.....dont on peut avoir un avant-goût des oeuvres à l'extérieur du building
et un meilleur aperçu quand on y entre
Il y a donc le street art que l'on retrouve littéralement dans les rues
et celui qui est présenté sur les mûrs de la Fresh paint Gallery..
A Montréal, les graffitis, c'est comme les saisons, comme le temps, ça part ,ça revient, ça reste..
Ce que je veux dire c'est qu'avec le festival des graffitis montréalais, les graffitis changent, se modifient, se graffitisent ou dégrafittisent selon l'inspiration des artistes qui les dessinent et selon la résistance des grafftis face aux dures intempéries du Québec.
La rue Saint-Laurent (la maine) et ses abords offrent les parfaits les décors aux graffitis qui, parfois, s'éclatent pour en mettre plein la vue et, d'autres fois, se cachent dans des coins déserts et sombres du quartier qu'il faut prendre le temps de chercher et de découvrir.
Voici donc une p'tite tournée de la Maine pour vérifier son état graffitien.
Ceux-ci n'ont rien perdu de leur éclat comme si le temps n'avait aucune prise sur leur vibrante beauté, les chanceux..
Ceux-ci essaient du mieux qu'ils peuvent de couvrir la laideur
..
et la saleté qui se cachent dans les ruelles et derrière les maisons de la Maine
J'ai toujours un coup de coeur pour les graffitis qui, comme des oeuvres d'art , enjolivent les mûrs gris de la ville ou pour ceux qui, comme des cicatrices, sont tatouées au vif sur les murs froids, laids, usés et profondément blessés des ruelles de Montréal.
voici le film d'anti-héro, avec l'annonce au pistolet sexé, que je suis allée voir hier (ben voyons donc, pas le pistolet: le film)
Bon, pour ceux et celles qui sont en dehors de la mouvance cinématographique de la jeunesse actuelle, je vous dis que tous ces films de anti-héros dont Dead Pool fait partie, cartonnent grave.
Marvel, qui a eu la riche, très riche idée de racheter les droits d'auteurs de comics américains populaires durant les années 60 produit, en série et à la planche, des longs métrages qui mettent en vedette des personnages de ces comics,personnages identifiés comme des anti héros. (ex. ironman, Volverine, capitaine américa...... etc (si vous voulez plus d'explications je vous réfère à mon blogue du 2 septembre dernier (les comics de Marvel) - ...https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4573825473564032925#editor/target=post;postID=51386)
Dead Pool est le dernier succès monstre au box office de Marvel.
Pour faire bref, c'est l'histoire de Wade Wilson qui, atteint d'un cancer incurable, accepte de se soumettre à des traitements qui lui sont proposés par un savant expérimentateur, traitements qui non seulement doivent le guérir s'il n'en meurt pas, mais aussi lui donner des habiletés et des forces extraordinaires. Il en sort complètement défiguré d'où le masque qu'il porte en permanence. Le film est sa poursuite obsessionnelle du savant Ajax dont il veut se venger:
Bon ok ca fait un peu niaiseux à première vue et peut-être un peu simple (dans le sens saguenayen du terme)même à la deuxième, mais, sur grand écran, ce ne l'est pas du tout. Le film captive et surprend par son humour et par le jeu assez exceptionnel de l'acteur principal (Ryan Reynold) qui réussit, à tout moment, à nous faire sourire. De vous à moi, ce serait mauditement dommage que dans sa vie ordinaire de non héro, il porte un masque
En tant que Dead Pool il fait aussi dans le grand amour avec copy cat - Morena Bacarin aux charmes félinement envoutants ..
Le film était présenté aux cinémas Guzzo du marché central qui ,en ce lundi pascal, était ful de jeunes qui se faisaient aller dans les jeux en attendant la projection.
Le cinéma Guzzu s 'est transformé, pour l'après-midi, en un grouillant et bruyant "viewer pool" de Dead Pool.
un bar à café quoi! avec la réputation de faire le meilleur café en ville. N'en fallait pas plus pour que j'y
aille.
Le Pikolo expresso bar sur la rue Parc, une idée de Marie Eve Laroche
avec une variété de cafés qui sort de l'ordinaire, avec son lait tout à fait personnel....
Un hang out, entre autres, pour les étudiants du ghetto McGill....
vu de la mezzanine où nous étions paresseusement assis
du chocolat qui se fait brasser en chocolat
On picole pas fort au Pikolo et pour cause, car on y déguste, surtout et avant tout, du café dans un cadre mosussement charmant surtout quand il n'est pas full de monde ce qui était le cas, le jour de notre passage..
En faisant mes courses en général et ma course au chocolat de Pâques, en particulier, j'ai rencontré hier.. sur le coin de la rue Bordeaux et Mont-Royal, un lapin de Pâque tout beigement vêtu qui distribuait, à tout passant, de petits oeufs chocolatés. Et comme je passais justement par là:
"Salut Gustave.... the corner street rabbit.... Que tu es beau dans ton chaud costume lapinois.
J'aimerais bien t'inviter chez moi pour célébrer Pâques si j'étais certaine que tu allais apprécier le repas pascal que j'ai concocté.... Voici, pour ton info, ce qu'il y aura à mon menu :
Un potage légumes au cumin, ail et gingembre...
Salades de légumes de jardin d'hiver et de betteraves vinaigrée au coriandre
un assortiment des fruits eux-aussi d'hiver
le jambon glacé aux ananas
et, pour dessert, la traditionnelle tarte aux pommes à la manière de Lise, accompagnée, comme il se doit de fromages québécois.
Il y aura, bien sûr, du vin... et du café.... et de l'eau pour les lapins.
By the way Gustave, je voulais te dire de ne pas avoir peur: je mange pas de lapin...... les seuls lapins que j'ai dans ma mire, ce sont ceux qui sont en brioche, non pas en broche
ceux que je trouve dans les livres
ou dans les films
alors tu peux te venir quand et tant que tu voudras.....c'est pas moi qui aurai ta peau ou ton pelage..... et si tu décides de passez par chez moi, à deux coins de rues au sud, j'ajouterai au menu, une salade de carottes pour te légumer la dent: .....Y a rien de trop beau pour un lapin, le jour de Pâques."