Je ne vous en avais pas encore parlé, mais le balcon du building où je vis, est , certains jours, une véritable volière. Dans laquelle les oiseaux s'en donnent à coeur joie, virevvoltant à toute allure entre les arbres de la rue, piaillant à gorge déployée. A gorge tellement déployée, qu'ils en arrivent par leurs cris, à couvrir les bruits tonitruants de la ville.
Je vous en parle maintenant parce que la volière était, ce matin, pour des raisons que j'ignore , en complète effervescence. Voulant justement savoir ce qui valait toute ce branle-bas, j'ai simplement fermé les yeux et tendu mon oreille d'harfang. . Et j'ai entendu.
"Cui cui cui :, la pluie s'en est allée et le soleil est de retour. Quelle belle journée les amis: amusons-nous et faisons la fête encore une fois, avant que l'hiver ne vienne sonner la fin de la récréation. Cui cui, cui, chantons tous en choeur la chanson des oiseaux heureux., aouigna in in, aouigna in in. Chantons itou pour le harfang qui, lui, prend le temps de nous écouter mais aussi pour tous ceux qui ont peine et chagrin. Et qui craignent la grande froidure"
Un ciel d'automne sur lequel glissaient blanchement des nuages tels des vagues sur un océan calme et parfaitement bleu. Un ciel tendre comme un baiser délicatement posé, profond et touchant comme le regard amoureux d'un bien-aimé. Un ciel beau comme un tableau sans fin sur lequel des oiseaux planent, zigzaguent et jouent à cache-cache entre les feuilles des arbres urbains.
12 h 54 - 17/9/2014 - Très amusant et surprenant quand ils chantent tous en même temps. Et si tu surveilles bien, si nous avons un été indien, ils recommenceront. Mimi
12 h 54 - 17/9/2014 - Très amusant et surprenant quand ils chantent tous en même temps. Et si tu surveilles bien, si nous avons un été indien, ils recommenceront.
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