mardi 2 septembre 2014

Il y a l'art intérieur

et l'art extérieur.  Le premier se tient, bien au chaud,  dans les musées, le second s'expose à tout vent et à tout passant.  Je  parle, bien sûr,  des graffitis parce que, pour moi, les graffitis  c'est  l'art de la rue, l'art mis à la portée de tous.  Et qui joue à tromper l'oeil ou à nous faire  des à accroires comme, par exemple,  que nous ne vivons pas sur le macadam et au milieu des briques, mais plutôt dans un vaste musée à ciel ouvert...
Il y a eu cet été, à Montréal,  le festival d'art mural  qui a  recouvert  mûrs et  objets du centre-ville de nouveaux  graffitis.  Pour une graffitimaniaque comme moi , du  vrai bonheur en cannette.   Je vous rappelle que le dessin du harfang voyageur  est une  oeuvre du graffitiste Fléo.
Voici une visite graffiste guidée  sur le circuit Ontario, Ste-Catherine, boul. St -Laurent, Prince- Arthur. Plus graffitisé  que ça, tu meurs.   Nettoyez bien vos lunettes car vous verrez des dessins étonnants  qui, pour certains, laissent beaucoup de place à l'interprétation et à l'imaginaire.








et qui pour d'autres,  nous ramènent bel et bien à  un univers plus  familier.


mais qui ne sont pas moins intriguants



Certains grraffits  encore plus audacieux,  se sont donnés comme mission de cacher et d'embellir  des coins de la ville plus sombres et plus laids.






Vous me direz-pas, asteure que vous avez vu ça, que c'est pas du bel art..... ..ces graffitis qui  , les jours d'hiver, nous réchauffent le quotidien de  couleurs vives en lui donnant des airs  de printemps et d'été.  Et qui, les jours d'été, le rafraichissent  en lui parlant de neige  et de vents d'automne.








2 commentaires:

  1. 17 h 26 - 3/9/2014 -- Tu as bien raison. Il faut nettoyer nos lunettes. C'est magnifique et sans doute bien caché dans des rues sales et transversales (jeu de mots). Tu nous redonnes le goût d'aller marcher les rues de Montréal. Mon préféré: 2e photo: peut-être un amérindien extra-terrestre???!!! qui découvre la plante qui a survécu dans un Montréal parallèle.
    Mimi

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  2. J'y vais de notre interprétation de ce même graffiti: un graffiti à connotation amérindienne représentant un shaman tenant une tige d'épi de blé dinde et qui montre tous les pouvoirs et la magie qui sont les siens. A noter en haut à gauche, un hibou (qui ne pouvait pas, évidemment, échapper à un oeil d'harfang).
    good MIMI

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