dimanche 25 mai 2014

Montréal sans sa jaquette

Montréal a enlevé sa jaquette d'hiver.  Pendant les prochains mois la ville va se montrer telle qu'elle est: une ville  un peu arrogante,  sensuelle, une ville qui swing  et qui  aime la fête.   Montréal est une fêtarde et une ensorceleuse.  Et tente, l'été,  de faire oublier ses nids de poule, ses constructions,  ses autos, ses itinérants.    Et elle a bien l'intention, cette année,  de profiter de la saison pour panser ses plaies asphaltées et corruptionnelles. Elle a donc  revêtu son costume estival pour  accueillir son premier festival de l'année:  le festival transamériques tailor made pour les amoureux du théâtre.

 Le quartier des spectacles s'est fait tout propre et attend  fébrilement les visiteurs.

Pour séduire la faune, sur la grande place: des sculptures musicales
et, un peu plus loin, des balançoires qui font aussi de la musique



C'est ben beau tout ça vous demandez-vous,  mais de yousse qui est le monde?   Mais voyons donc,  aujourd'hui,  il est dans les  musées.    Il fait la longue queue  à la porte d'un des  34 musées de la ville.  Parce que c'est la journée des musées.   L'entrée y est gratuite et le transport itou.  Alors la faune, pas  folle du tout,   a vite pris le bord des musées.
Envoye ti pit, aujourd'hui on se fait les musées.  Envoye Georgette on va toujours ben voir de quoi ça a l'air l'art.  Les étobus attendent.
Très peu pour moi.  J'aime les musées quand  justement y a personne.   Et je  préfère les oeuvres qui sont  à portée de la  vue et à la portée de tout le monde.  Celles qui égaient et colorent notre petit quotidien.  Je suis  donc pour  un atelier  d'art contemporain à ciel ouvert full d'artistes qui carburent au monoxyde de carbone et  qui nous offrent des oeuvres  qui ne craignent  ni le froid, ni la pluie,ni le soleil et qui sont accoutumées, comme nous,  à la vie dure.    Comme celle-ci: 

 
La clim et la porte ont été ingénieusement  intégrées au décor.
 
On jurerait que le  bus s'est mis de la partie.

De l'art mural, à Montréal,  il y en a pour tous les goûts....  et partout. Parfois bien visible, parfois  sournoisement caché dans le fond d'une ruelle ou d'une cours où il se fait souvent  plus mordant ou plus surprenant.


parfois  d'un humour ou d'un goût douteux.....  ou obsessionnel


ou  porteur de  message
comme c'est la cause des femmes autochtones assassinées...

Y a tu quelqu'un qui peut me dire comment ils ont fait pour dessiner ces graffitis sans se casser le cou ou la gueule


De l'art  urbain un peu beaucoup acrobatique.    De la haute voltige   artistique  pour  trompe- la-mort.

                                        Les graffitis montréalais: un véritable musée de la vie urbaine!



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1 commentaire:

  1. 8 h 35 - 29/5/2014 - Connais-tu "Murs & murales" de Victor Pilon? C'est un livre de photos prises d'un Océan à l'Autre, photos de murales dont plusieurs à Montréal: voici quelques exemples que tu pourras aller visualiser si elles sont encore là évidemment: 806, rue Duluth, rues Iberville et Notre-Dame, boul. Maisonneuve (Miro Fantasy), 60 rue Ste-Catherine est (Zap). Et bien d'autres.
    Mimi

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