la vie en rose de Barbie

 

Je ne suis pas de la génération de Barbie.   Si je l'avais été , je n'en aurais pas été une grande  fan non plus puisque mes parents n'auraient  jamais pu m'en faire cadeau, n'en ayant pas les moyens. 

 Malgré  l'image très réduite que j'avais de la poupée qui depuis les années 60 a envahi le marché s'adaptant aux modes et courants des époques , j'ai tout de même décidé d'aller visionner le film   qui  fait  tant de tapage depuis quelques jours  en gardant en tête l'idée que le film réalisé par Gerwig se voulait une satire.  Il faut dire que la campagne de publicité monstre qui a entouré sa sortie y est pour quelque chose.

Satire chargée  à bloc de commentaires  et de comportements féministes, le film m'est progressivement apparu  un peu lourd, répétitif  avec  une histoire des plus légère  servant , de toute évidence, de prétexte au propos.   En gros,    Barbie doit sortir de Barbieland , sa ville rose bobon dirigée exclusivement par des femmes , pour se  aller dans le vrai monde dirigée presqu'exclusivement par des hommes. Monde dans lequel, elle peine à se retrouver avec ses vêtements colorés et sa manière de vivre à Barbieland.

Si le film comporte de nombreux clins d'oeil sur la manière d'être  et la philosophie  que sous-tend la poupée Barbie, la poupée est, également,  présentée au spectateur et trice comme un modèle  de femme intelligente, courageuse et débrouillarde de malgré son apparence  superficielle.. Contrairement aux  hommes et particulièrement  contrairement à   Ken présenté comme un nono qui ne sait rien , ni dire  et qui ne fait que suivre  Barbie à la trace  et sans laquelle il n'existerait pas comme il le dit si bien lui-même.   Ce qui est le cas puisque  la poupé de Ken a   été créée pour tenir compagnie ou faire valoir Barbie.   

 Le  succès actuel du film   n'existerait pas non plus sans la présence et la performance exceptionnelle de Ryan Goesling dont on ne peut qu'admirer les grands talents à la fois de chanteur, de danseur,de  musicien  et de comédien.    On peut dire que, dans le film,  c'est Ken qui fait la différence et que c'est  plutôt  la Barbie du film de Gerwig qui sert de faire valoir  à  Ken  brillamment interprété par Goesling

De Toronto à Hollywood , Goesling avait toute une marche à monter pour atteindre le podium de la célébrité où il trône maitenant.  Un p'tit canadien: un grand acteur.

Avec la publicité monstre qui entoure la sortie du film, difficile de manquer l'arrivée de Barbie  et de ... Ken