Demain ce sera le Nowruz, le jour de l'an persique..soulignant l'arrivée du printemps. Si vous avez lu mon blog de l'an passé sur le sujet, vous êtes donc déjà un peu familier avec le Nowruz
https://www.blogger.com/blog/post/edit/4573825473564032925/3064284953538742021
Mais ce que vous ignorez toujours (à moins d'être d'origine persique) c'est que mercredi passé c'était la fête du Chaharshanbe Suri ou la fête du feu.
Le dernier mercredi de l'année en Iran , au Azerbaijan, en Iraq, en Afghanistan , au Tajikistan et en Turquie on fête le Chahar Shanbe Soori.... en descendant dans les rues, allumant des feux sur lesquels on saute en criant Zardie man az tou Sorkhie to az man ( je te donne ma couleur jaune, tu me donnes ta couleur rouge, celle du feu à qui on s'adresse signifiant je te donne ma pâleur ou ma maladie et je prends ta force et ta santé)
La célébration , au départ religieuse, qui remonterait à plus de l700 avant JC s'est progressivement transformé en festival... le feu étant l' élément central pour se souhaiter joie et santé , les sauts .étant chargés d'une énergie positive qui chasse les maux et les problèmes ..
Mercredi ça sautait, donc, à qui mieux mieux en Iran.
et qu'au pays du soleil levant on fêtait et trinquait sour les cerisiers en fleurs.
Bref un peu partout à travers le monde, on s'excite actuellement sur l'arrivée du printemps et ,pour cause , car depuis 2 ans elle était clairement reléguée au deuxième plan, le premier étant complètement occupé par la pandémie.
S'il suffisait de sauter sur le feu pour repousser le feu des armes en Ukraine.... je ferais un énorme feu de camp dans mon jardin sur lequel je sauterais toute la semaine, fatiguée ou pas.
Parce que le printemps est aussi arrivé en Ukraine mais avec son lot d'horreurs: il n'excite personne puisque c'est un printemps sombre, sanglant et meurtrier : les fleurs se terrent en rêvant naïvement de pousser bientôt, non pas en terre, mais au bout des fusils russes.
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