une baleine à Montréal...

et ce n'est pas une figure de style.

A la grande surprise de tout le monde, une baleine à bosse  se déplace  le long du  golfe du Saint Laurent   loin de son territoire marin habituel d'eau salé au  nord de la province.. par inadvertance ou par goût de l'aventure... on ne sait trop ( une baleine effectue jusqu'à 25,000km par année)...

le 5 mai dernier je vous parlais des baleines ..
https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4573825473564032925#editor/target=post;postID=2837305839599257985;onPublishedMenu=template;onClosedMenu=template;postNum=1;src=postname

Ce rorqual -ci  s'est éloigné de la Côte Nord du Québec

pour venir vers le sud en eau douce.  Il a été en tout premier lieu aperçu   à Québec puis, hier, à Montréal.... En souhaitant qu'il retrouve sa boussole , fasse demi- tour et retourne vers son emplacement naturel    En attendant, il est étroitement surveillé et  accompagné dans son aventureux périple   par des experts qui s'évertuent à éloigner tout ce qui pourrait l'affecter et nuire à son  long voyage.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1707477/rorqual-baleine-bosses-baleine-fleuve-saint-laurent-montreal


Le Rorqual ou baleine à bosse ne pouvait définitivement pas  passer inaperçu  d'abord par sa taille impressionnante, (42 à 46 pieds et de 28 à 33 tonnes) qui en fait l'une sinon la plus gigantesque des baleines...  puis par son chant émouvant qui peut durer  de l0 à 20 minutes et parfois , même,des heures

Je ne sais pas si Jonas est dans la baleine et on ne le saura jamais, mais  peut être aussi que  la baleine s'est malencontreusement  égarée en cherchant  son Jonas..

La baleine à bosse règne en maîtresse sur nos eaux nordiques québécoises  depuis toujours et fait partie de notre précieux  patrimoine marin...et folklorique  comme le montre la  chanson de Conrad Gauthier écrite en 1930.

sur un chemin

de campagne, loin de Montréal qui est en train de battre des records en termes de morts  du covid..
des canards  se prélassaient zennement sur les troncs d'arbres en  regardant l'eau se hérisser sous le souffle de la brise..  Je les ai bien entendus nasiller entre eux:   la paix, la sainte paix....que cette voyeuse  qui nous épie et prend des photos.   La nature est enfin à nous. Profitons du bon temps.

Quelle belle vie tout de même que la vie  de canard..... me suis-je dit... quand , bien sûr, il n'y a pas de prédateur humain qui rôde autour..... Ce dont ils n'ont pour l'instant rien à craindre,  puisque les humains sont présentement eux-même poursuivis par un prédateur invisible qui leur fait la vie crissement dure et la mort  très facile. 

pour jouir de la canicule

à plein et   oublier le covirus qui se fout complètement qu'il fasse chaud ou froid... pourvu qu'il trouve un hôte à prendre d'assault.


je vous propose  donc  un retour en arrière,  pas si lointain , qui devrait remettre votre pendule à l'heure reculée , vous faire apprécier en masse la canicule  et stopper drette là  votre irrepressible  envie de vous en plaindre.

Le chaud soleil d'été est de retour... payons nous la traite et  profitons-en ( en respectant les règles anti covid19)

la canicule ne vous semble-t-elle pas , soudainement,  être  pas mal tigidou?

le pétrole brûle plus

et il est loin de rapporter et de brûler les doigts.   Il brûle d'impatience de retrouver un peu de valeur et surtout un endroit où se déverser..

Parce qu'ironiquement, lui aussi  se retrouve  confiné mais  dans les pétroliers qui ne savent plus où donner du moteur, ne pouvant décharger ce qu'on a déjà appelé l'or noir, mais qui, aujourd'hui, n'est plus de l'or et ne vaut pratiquement rien.

Sur cette carte aérienne...la répartition des   pétroliers qui attendent au coût de 30,000$ par jour, de pouvoir  vider   leur charge... mais qui ne sont pas en mesure de le faire,    les pipelines et les entrepôt  étant, à travers le monde,  pleins à rebord.   Voici où ils sont ancrés...en attendant de pouvoir décharger leur cargaison.

Carte sur laquelle il serait intéressant de  superposer celle de la présence du covirus à travers le monde

Il ya de quoi voir la vie en rouge  ou être rouge de découragement..

le temps des hippies

La  majorité de ceux et celles  qui ont fait  partie de la culture underground des hippies ont, soit, malheureusement  avec l'âge perdu la mémoire   soit, consciemment cherché à oublier ce qu'ils ne voulaient surtout pas avoir à  raconter à leurs enfants. Ils sont ,pour la plupart, bien sagement rentrés dans les rangs  d'une société, que pourtant, en  l960-70 ils refusaient de joindre .

Le mouvement hippie a vu le jour  en 1960 au San Francisco college où un groupe d'étudiants  entreprit de contester  l'ordre établi  en manifestant par  diverses actions anarchiques et happenings artistiques revendiquant une totale  liberté de choix, le rejet des conventions et des règles que la société voulait leur imposer.
"do you own things, whenever you have to do it,  and whenever you want.."

Le groupe  demandait la liberté de consommer   des drogues,  de vivre une sexualité sans tabous et  démontrait publiquement et bruyamment son opposition   à toute forme de  violence et  à la guerre, 

Le mouvement prenant de plus en plus  d'ampleur, en l966,   l5,000 hippies envahirent la ville de San Francisco qui,  dès lors, devint le lieu culte et la destination  rêvée de tous les hippies. La mèque des hippies.

En l968,  c'est plus de  l00,000 hippies qui avaient élu domicile  dans la ville dont le point de ralliement était  au  coin des rues  Haight et Ashbury

Quelques années auparavant, en  1967,   Michel Bowen qui vivait à New York avait contribué  à populariser le  mouvement,  propulsant  la culture activiste à un niveau supérieur: . l0,000 hippies le suivirent et  élirent domicile à Manhattan

" If you are going to sans Francisco be sure to wear flowers in your hair"  les fleurs devinrent le symbole des hippies  d'où le nom  de flower children attribué à ses adeptes (âgés entre 15 et 25 ans). Les arts furent un terreau fertile  et de nouveaux courants émergèrent (psychadélique, pop art, etc) souvent inspirés d'expériences vécues sous influence de drogues.

Les jeunes hippies se mirent à chanter, danser,  se déshabiller, protestant et  rejetant la bienpensée préconisant un monde sans violence, sans contraintes, sans structures ,sans les  carcans imposés notamment pour le mariage,  les relations sexuelles et la  religion  qui furent  remplacés par des expériences spirituelles .

Srila Prabhupada, guru de Krishna , abandonna son Inde natale pour s'établir dans un petit local sur la 21  avenue dans East Village où il  se mit à pratiquer et à enseigner la méditation
Il mit  sur pied  le premier temple Krishna Cconsciousness en Amérique. 

ses disciples se répandirent un peu partout.... clochettes et tambourines en mains  quêtant et chantant Hare Krishna

Liberté, fraternité  égalité  des races et des sexes : tous étaient les bienvenus dans ce monde fait de légèreté et d'idéalisme.. les femmes comme les hommes revêtirent  jeans et sandales.  les hommes  comme les femmes portèrent  les cheveux longs. 

Comme toute sous-culture, les hippies avaient leur propre code vestimentaire qui alliait   un mélange des styles  (bohémien,  campagnard indien etc)

code dont l'influence se fit ressentir même chez les grands designers

Certains  hippies plus écolos  choisirent de s'établir à la campagne  se regroupant   en commune où,  comme le terme l'indique, tout était mis en commun

Communes qui  ont , évidement, toutes disparues à l'exception de quelques -unes  comme la plus ancienne   d'entre elles the Brotherhood of the Sun.. sanctuary.  fondée en 1960 par  Norman Paulsen disciple d'un yogi indien  : une communauté spirituelle localisée au Sud de la Californie
à Lompoc.   En 1971 la commune acheta un ranch à San Barbara  et entreprit la culture organique à grande échelle. .

la commune s'est progressivement transformée en entreprise  multi millionnaire  et  modifia son  nom pour celui  de Sunburst

L'époque des hippies  ou du  power flower  n'aura duré que le temps  qu'ont duré les fleurs  d'une génération mais elle  aura  posé les  premiers jalons  de ce qui allait mener vers  une plus grande ouverture face aux  droits et libertés en Amérique.

moins de masques, plus de sexe

Davantage de sexe serait la meilleure méthode pour enrayer la pandémie selon le Danemark....fuck la distanciation...fuck les masques...à tout le moins ceux qui se portent au visage.

Il  semble que l'industrie de la porno ait bien compris  le message puisque le 25 janvier dernier, à Las Vegas,  malgré la pandémie qui déjà, comme une maladie vénérienne, courait, courait..s'est tenu   le 38 ème congrès d'AVN  (porn's trade media organization)... Cérémonie au cours de laquelle ont été récompensés  les acteurs et les actrices  du monde de la porno, qui ,pour l'occasion, avaient revêtu  des habits   et se sont présentés en espérant recevoir un de la centaine de prix  ( dans des catégories toutes aussi originales  et imaginatives les unes que les autres) et voir récompenser leurs prouesses et  leur performance sexuelles

Le virus  (celui de la covid19) n'avait pas encore amorcé ses macabres oeuvres au moment du tournage des vidéos en lice mais ne perd rien  pour  se développer et se multiplier,   la distanciation en porno étant pratiquement impossible  ..  le masque étant loin d'être érotique ni  le lavage de mains.

Vers l970, la  porno a pris d'assaut   la vallée de  San Fernando  de  Los Angeles surnommée  depuis,  la  Porn Valley ou,  à raison, la silicone valley

à deux jets... de Los Angeles où se bousculent en toute beauté les personnes à la recherche de   célébrité et d'argent.  Le terreau est donc fertile pour le recrutement  de candidats qui ne réussissent pas à pénétrer l'industrie cinématographique mais qui sont fullement  équipés pour  devenir des super  stars de la baise....

La pornographie  s'est développée à vitesse grand V ou, si l'on veut, à vitesse  grand C quand les cassettes cochonnes ont pris le bord des  poubelles supplantées par  l'internet.  Une transition qui  a fait exploser la production de films de  25% et  rapporte plus de 4 billions par année...  fournissant entre  l0,000 et 20,000 jobs,

Défiant tous virus confondus,  les acteurs et actrices pornos se sont donc présentés au gala, tout habillés ,  espérant être au nombre des chanceux récipiendaires de prix couronnant  leurs sexuels  et incessants efforts..

le prix de la meilleure video  a été décerné à Ivry Wolf

du meilleur acteur   à  Tommy pistol ( pour the aura doll)..au nom  évocateur quant à ses  performances

la meilleur performeuse à l'air angélique (..innocent baby sitter .) Charlotte Stokely

la meilleure actrice  Gianna Dior

l'honneur suprême celui de la female performer of the year  à Angela white
surnommée la Merryl Streep de la porno , rien de moins à cause de son jeu

et non pas du reste

la  meilleur actrice étrangère  Little caprice

Actrice porno est un travail  exigeant  et éreintant mais aussi très lucratif selon Jeann Jameson 25 ans ,l'une des plus riches du monde porno , qui  se paie largement la traite et roule en mercedes...

Une des rares  industries où les femmes valent leur pesant d'or ou leur pesant poitrinal,  étant rémunérées 5,000$ par scène et les hommes  seulement 500.00$

Côté mâle, voici le meilleur newcomer actor  Will Pounder

Parmi les acteurs pornos mâles les mieux payés et les plus célèbres:
Peter Worth, multimillionnaire ,  qui a tourné dans plus de 200 films

La star des stars: Ron Jeremy qui n'a rien pourtant  mais là  vraiment rien du modèle  classique et  qui , malgré son âge et son embonpoint (auxquels j'imagine les hommes d'un certain âge s'identifient),  fait tout un tabac et peut se vanter d'avoir baisé avec plus de 5, ooo femmes et tourné dans plus de 2,000 films...  Et qui vient de se voir épingler par le courant me-too

En ce temps de pandémie, le nombre de  visionnements de films  pornos s'est accru de manière exponentielle... Mais  le tournage des films lui se fait au ralenti. question de  distanciation.. et surtout de crainte  du covid 19..  Le public doit donc se contenter du vieux réalisé.
L' industrie  qui perd temporairement de l'argent  a , je suppose,  fait une demande de bail out à Trump qui, cela va de soi , s'est sûrement fait  un plaisir de leur accorder.

A bas les masques , sus au sexe.

Graffiti NDG

NDG n'est pas qu'un  des points chauds de covirus à Montréal, c'est aussi et malgré cela,   une vie au ralenti  d'un quartier qui rêve d'être,  un jour, déconfiné.

Arpentant les rues de NDG en  se tenant, comme il se doit,  à distance des autres,   nous avons  soudainement décidé d'emprunter la voie des ruelles plutôt que celle des rues  full clairsemée de personnes jouant ,non pas à  la course à obstacles,  mais à la marche à obstacles pour éviter de croiser de trop près les autres..

A tout malheur, un bon côté,  si petit soit-il:  à deux coins de rues de chez nous, une ruelle tout à fait charmante qui  dorénavant , fera partie de mon parcours de jogging.

Un jet de couleurs et de beauté dans une journée  pluvieuse et sombre  comme l'humeur des montréalais qui en ont vachement marre de se voir ostraciser, dénigrés  en plus d'êtres confinés...

une ruelle  aux graffitis  couleurs de printemps.

et une maison  d'enfant nichée dans les arbres

un peu plus loin un mûr aux allures psychédéliques

Il y a de ces surprises parfois qui ont l'air de rien..... mais qui réconfortent  le moral.... et réchauffent le coeur.   En temps difficile.