La journée avait commencé sur une note angélique, réveillée vers 10 heures par les cloches qui, downtown Calgary, nous sonnaient en chœur l'ode à la joie. M'approchant de la fenêtre pour mieux les entendre, j'ai aperçu, encore une fois, mon oie favorite qui, confortablement couchée dans une flaque d'eau, appréciait en mélomane un peu oisive, le concert matinal que nous donnaient les cloches. Joyeuses Pâques Rebella!
C'est donc sur un air d'aller un tantinet musical que nous avons pris la direction du zoo de Calgary qui a fini par ouvrir ses portes après plus de l0 mois de réclusion, soit depuis les inondations de l'année dernière. Nous avons rendu une visite à nos amis, les animaux, nous demandant par moment qui, des animaux ou de nous, étaient spectateurs des autres.
A l'entrée: un accueil de circonstance
ouvrant la voie à une allée bordée d'animaux métalliques
Enfin les vrais animaux, en chair et en os, ici en chair et en plumes
suivi, un peu plus loin d'animaux en chair et peau de chèvre. Qui nous observaient parfois du coin de l'œil. De toute évidence nullement impressionnés ou dérangés par le défilé des nombreux visiteurs.
Celui-ci tout de plumes vêtu, attendait la nuit pour sortir de son sommeil.
Cet autre avait le profil et le pelage familiers mais se cachait à ma vue. J'ai eu beau user d'imagination pour tenter d' attirer son attention, que nenni. Il m'a donc fallu me contenter d'un bout de son magnifique pelage blanc. Voici donc un compatriote rébarbatif avec queue mais sans tête.
Le bison, beaucoup plus conciliant, ne s'est, lui, nullement formalisé que je lui tire son portrait.
L'ours non plus, trop occupé qu'il était à savourer son repas du midi.
Le chat des montagnes, l'irascible et hargneux cougar qui ne semblait pas priser pantoute toute cette activité qui se déroulait autour de son territoire. Et qui, irrité, le faisait clairement voir et entendre en grognant et en marchant nerveusement de long et en large comme un cougar en cage.
Les charismatiques girafes, bien au-dessus de leurs affaires, n'en faisaient pas, elles, tout un plat et se contentaient de regarder le spectacle de haut.
Pendant que les hippopotames, rêvaient tout évachés, de marais et de cieux plus chauds.
Les zèbres eux, s'affichaient calmement à tout venant dans leur élégant habit zébré.
Une rencontre imprévue avec une proche parente de Rebella qui, par hasard, mais surtout par intérêt, flânait dans le coin
Des tigres se prélassant l'un au soleil, l'autre sous son ombre, sans se soucier ni d'Eve ni d'Adam, encore moins du regard des curieux
Un gros merci aux animaux du zoo de Calgary qui ont si généreusement accepté de nous recevoir et gentiment toléré notre présence par cette belle journée pascale.
21/4/2014 - 10 h 37 - Belle sortie. Décidément les "calguériens??" ont le sens de la sculpture: Des chevaux au centre-ville, des vaches, et maintenant des oiseaux en vol. Mais la première en haut de la page, après l'Oeuf? J'y devine un chameau, un gorille sur ses quatre parttes, à droite un marsouin qui sort de l'eau. Enfin, il y a matière...
RépondreSupprimerMimi
un chameau ma chère. Tous les animaux évacués lors des inondations n'étaient pas tous de retour. C'était le cas entre autres des éléphants, des loups, des singes..
RépondreSupprimerLe zoo est situé sur une montagne ce qui donne beaucoup d'espaces aux animaux.
Un zoo reste un zoo tout de même. Il est toujours un peu triste de voir des animaux ainsi encagés.