de qui je parle, vous demandez vous encore une fois?
Ackerman est une cinéaste d'origine belge, lesbienne avouée qui a fait des films montrant une aspect de la femme que l'on ne voit jamais: celui de la quotidienneté, des gestes continuellement répétés et reproduits et qui, vus de loin, semblent être sans grande importance mais qui en ont tous une, puisque ce sont les gestes qui remplissent et font vivre la vie domestique Ceux que nos mères et bien des femmes à travers le monde font et refont inlassablement.....
Son grand chef d'oeuvre: Jeanne Dielman 23 quai du commerce est l'exemple parfait de ce qu'elle voulait nous montré.
Dans le film, tourné en plans fixes, on voit la Jeanne en question faire et refaire, jour après jour, la même routine gestuelle sécurisante, plate et mortellement ordinaire.
Le dernier film -no home move- d'Ackerman portait sur sa mère, une survivante d'holocauste.
Pas d'effets spéciaux, pas de trucage, pas d'action: que le mouvement et les gestes de la vie simple et quotidienne telle que la vivent des millions de femmes.
A l8 ans elle réalisait son premier film. Plus tard, elle produisait je tu, il elle, qui la mettait en scène avec son amante..... ce qui exigeait beaucoup d'audace dans les années 60 où les relations homosexuelles et lesbiennes étaient à l'index
Une cinéaste de génie, de grand talent , avant-gardiste qui a marqué le pas du cinéma vers le modernisme.
11 h 42 - 13/10/2015 - Pas mon genre de film
RépondreSupprimerMimi